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Osez la RPA pour gagner en efficacité et diminuer les risques

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    La RPA permet d’automatiser un volume important de travaux manuels de saisie informatique (crédits : Pixabay)
  • C’est de nouveau sous les dorures du Cercle des Armées à Paris que s’est tenu le 13ème Focus de la rédaction d’Archimag sur une thématique a priori ardue : la RPA (Robotic Process Automation). Autrement dit, comment automatiser les processus métier et surtout maîtriser cette automatisation.  

    Michel Remize, rédacteur en chef d’Archimag, a joué le maître de cérémonie et ouvert les débats en expliquant comment le milieu bancaire s’est déjà emparé du sujet et qu’aujourd’hui nous avons tous un banquier dans notre poche. Nous sommes, en effet, nombreux à utiliser une app mobile pour consulter nos comptes, effectuer des virements, échanger avec notre conseiller, etc. Tout cela ne serait pas possible sans des processus d’automatisation et une exploitation poussée de multiples sources données.

    “Si le milieu bancaire est précurseur dans ce domaine, bon nombre d’organisations s’embarrassent encore avec des opérations manuelles chronophages et ne font par ailleurs toujours rien de leurs données”, a constaté Michel Remize, avant de céder la parole à Alain Le Bras, le PDG d’Arondor.

    La RPA, c’est quoi ?

    Robotic Process Automation. Mais encore… Il s’agit de l’ensemble des technologies facilitant l’automatisation des processus. “En d’autres termes, la RPA permet d’automatiser un volume important de travaux manuels de saisie informatique”, a précisé Alain Le Bras de sa voix grave.

    “Il est question de robotisation, d’intelligence artificielle, d’automates, d’assistants virtuels, etc. Beaucoup de termes qui se mélangent un peu”, a-t-il avoué. “La RPA, c’est un automate qui va cliquer à votre place”.

    Cette technologie peut adresser de nombreux processus : vérification des données d’indexation, processus de KYC (Know Your Customer), conception/intégration des factures, conception et envoi d’email (réponse automatisée), saisie ERP (SAP, bon de commande, bon de livraison, etc.). Dès qu’il faut faire intervenir plusieurs acteurs et plusieurs systèmes d’information, la RPA prend tout son sens. Elle permet, par exemple, de mieux connaître les clients en allant chercher des informations dans plusieurs référentiels. De nombreux POC (Proof of Concept) sont d’ailleurs en cours dans le secteur de la finance.

    La RPA : pour quels bénéfices ?

    Alain de Cosse Brissac, Sales account Executive de Kofax France, a poursuivi les débats en insistant sur les bénéfices de la RPA : réduction des coûts, amélioration de la qualité et de la fiabilité des données, résolution des problèmes de conformité et d’audit, réduction des temps d’exécution, élimination du temps perdu dans des tâches routinières, performances constantes, évolutivité, etc.

    “Faire à la place de l’humain et le faire mieux”. C’est, in fine, ce que permet la RPA.

    L’objectif n’étant pas de supprimer des postes au sein des organisations, mais de permettre aux collaborateurs de se concentrer sur des travaux à valeur ajoutée.

    Une démo d’automatisation avec Chorus Pro

    Stéphane Michaux, Consultant avant-vente chez Kofax France, a ensuite pris la main pour présenter plusieurs exemples concrets et lever le voile sur la solution RPA Kofax Kapow. Applicable aussi bien à la logistique, qu’aux services publics, à l’assurance, à la santé et à la banque, Kapow permet de créer facilement un “automate” grâce à un studio intégré et de déployer des robots en parallèle. Une fois la présentation de l’architecture Kapow, des connecteurs disponibles et du portail Kapow KappZone faite, Stéphane Michaux a comparé en live devant l’auditoire deux utilisations du Chorus Pro pour le dépôt des factures : d’un côté, le transfert manuel classique et, de l’autre, le transfert automatisé avec la construction d’un automate et d’un workflow pour le dépôt des factures.

    “Pas besoin de connaître du code, ni d’avoir des connaissances très poussées pour utiliser Kapow”, a-t-il précisé.

    Et vu la simplicité des manipulations, les questions ont immédiatement commencé à fuser dans la salle.

    RPA : la méthodologie d’implémentation selon Arondor

    Xavier Davila, Manager Business Unit Arondor Capture, a toutefois réussi à reprendre le flambeau pour expliquer la méthodologie d’implémentation d’une solution RPA. Il a d’ailleurs préconisé une démarche en 3 phases :

    • une phase d’observation de l’existant qui permet d’identifier les usages, les bonnes pratiques que l’expérimentation a pu dégager, et de construire une feuille de route pour piloter une phase de déploiement à un périmètre plus large ;
    • une phase de synthèse mettant en avant les points forts et identifiant les points à améliorer ;
    • une phase d’ateliers en mode itératif.

    Et Alain Le Bras de conclure que les processus robotisés ont déjà démontré leur efficacité pour baisser les coûts dans les secteurs bancaire et financier et que faire appel à des automates et à l’intelligence artificielle pour automatiser les tâches récurrentes s’annonce de plus en plus courant dans bien d’autres secteurs d’activité.

     

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