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La performance des entreprises serait liée à la maîtrise de leurs données

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    Ipsos a mené une enquête sur la gouvernance de l'information auprès de 481 entreprises dans le monde (Barney Moss Flickr)
  • L'étude réalisée par Ipsos est une commande de Veritas, une entreprise vendeuse de logiciels de gestion de données.

    Le volume de données stockées par les entreprises augmente de 39 % chaque année. C'est ce qu'annonce l'étude Ipsos sur la gouvernance de l'information commandée par Veritas. L'enquête juge 85 % de ces données « obscures » : redondantes, obsolètes ou inutiles.

    Plus d'un tiers de ces données obscures n'aurait pas été consulté depuis au moins trois ans.

    40 % d'entreprises aux bonnes pratiques

    « Depuis des années, la philosophie prédominante chez les professionnels consiste à tout conserver », a réagi Ben Gibson, directeur marketing de Veritas.

    « Les entreprises ont ainsi accumulé des téraoctets de données sans intérêt, poursuit-il. Et aujourd'hui, elles éprouvent de grandes difficultés à retrouver les informations utiles quand elles en ont besoin ».

    Toujours selon cette étude, seules 40 % des entreprises déploient une gouvernance de l'information considérée comme performante.

    Des efforts avérés

    Pourtant, 94% des entreprises déclarent avoir adopté un programme de gouvernance des données (qu'il soit déjà appliqué ou pas encore). Elles ont également investi dans ce secteur : l'étude révèle 18 outils et 14 stratégies adoptés par plus de 60 % des entreprises interrogées.

    L'archivage des fichiers et la formation des personnels aux enjeux de la gouvernance de l'information sont les deux pratiques les plus courantes (respectivement mises en place par 87 et 84 % des entreprises).

    Mais les disparités sont très fortes entre les entreprises « performantes » et celles qui ne le sont pas. Les premières présentent des taux d'adoption de tous ces outils proches de 100 % et les secondes des taux faibles et irréguliers.

    Le volume de données est la clé

    Il y aurait un lien direct entre la maîtrise des volumes de données et la performance de l'entreprise. Cette gestion consiste notamment à appliquer une politique d'identification et de suppression des données obsolètes. C'est précisément sur ce segment que les entreprises les plus et les moins performantes sont le plus éloignées.

    L'étude affirme par exemple que 72 % des entreprises les plus performantes réalisent des évaluations par types de fichiers pour éviter d'accumuler des données non stratégiques contre seulement 29 % des entreprises les moins performantes. Le calcul de la part des données redondantes et obsolètes est aussi un marqueur fort, entrepris par 66 % des premières contre 23 % des secondes.

    D'autres sources d'information

    Cette étude Ipsos fait suite à deux rapports mondiaux (Databerg et Data Genomics Index) qui soulignent la détresse des entreprises face à la croissance des volumes de données.

    Sur commande de l'entreprise de vente de logiciels de gestion de données Veritas, l'institut Ipsos a mené l'enquête auprès de 481 entreprises dans la monde. La méthodologie utilisée n'est pas détaillée.

    Le groupe Serda, dont Archimag fait partie, publie régulièrement des études conséquentes : la dernière en date est le 5e rapport annuel sur la gouvernance de l'information numérique. Appliquée uniquement au marché français, elle repose sur 250 services publics, entreprises privées et associations.

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    Pour cet épisode spécial Documation, nous nous sommes penchés sur une autre grande tendance de l'année 2024 : la cybersécurité, et plus particulièrement la sécurité dans le domaine de la gestion des données. La protection des données contre les menaces internes et externes est non seulement cruciale pour garantir la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des données, mais aussi pour maintenir la confiance des clients. Julien Baudry, directeur du développement chez Doxallia, Christophe Bastard, directeur marketing chez Efalia, et Olivier Rajzman, directeur commercial de DocuWare France, nous apportent leurs éclairages sur le sujet.
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