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KM et RSE : choisir une société de services pour un accompagnement de qualité

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    (Pixabay/PublicDomainPictures)
  • Les sociétés de services en mesure de vous épauler dans le déploiement d'un réseau social d'entreprise ou d'une plateforme de knowledge management sont très nombreuses. Elles se différencient par leurs compétences techniques, mais surtout par leurs aptitudes plus ou moins grandes à gérer des projets de transformation.

    La décision d'améliorer le partage d'informations dans l'entreprise a été entérinée. Vous avez commencé à repérer des solutions technologiques – réseau social d'entreprise, plateforme de travail collaboratif ou de knowledge management... - susceptibles de fluidifier les échanges dans toute l'organisation. Mais le choix d'un cabinet de conseil ou d'une entreprise de services numérique (ESN) susceptible de vous accompagner dans le déploiement continue de vous poser problème : cet intégrateur a-t-il l'expérience et les compétences techniques nécessaires ? Saura-t-il répondre aux attentes dans les délais... ?

    Rien de surprenant sur ce marché où coexistent les équipes spécialisées de grandes ESN « généralistes » (ASI Informatique, Atos, Business and Decision Eolas, Linagora, SQLI...) et celles des cabinets spécialisés dans la gestion de projets de knowledge management et de travail collaboratif (iCom Business Services, Lecko, Parker Williborg, Solaci...).

    S'informer sur les acteurs

    Pour faire le bon choix, « les références clients mises en avant par chaque société de services devraient vous aider », estime Cédric Trémintin, directeur associé de Conseil et Organisation, une société de conseil et d'assistance opérationnelle en management et en conduite de projets collaboratifs et communautaires. Il prévient toutefois que « ces références doivent être vérifiées et analysées avec du recul, étant donné que chaque contexte d'entreprise est très différent ».

    L'abondante littérature de livres blancs, d'études et de billets de blogs publiés par les spécialistes devrait aussi « vous éclairer sur les composantes du marché », explique Denis Meingan, directeur associé du cabinet KnowledgeConsult, expert en knowledge management. En connaissance de cause : il est l'auteur de plusieurs livres blancs et tribunes et a contribué pendant plusieurs années à la rédaction d'une newsletter dédiée au « knowledge management »...

    Dans le même esprit, Arnaud Rayrole, directeur général de Lecko, cabinet français spécialiste du management de l'information et de la collaboration, précise, lui, qu'il consacre 20% de ses ressources à la recherche et développement et produit « des états de l'art diffusés gratuitement ». L'objectif : « apporter l’expertise et les outils pour accélérer le développement des pratiques sociales et collaboratives dans les organisations ».

    Sonder les méthodes

    Il est aussi conseillé de demander à rencontrer les consultants à qui la société de services envisage de confier cette mission. « Lors des premières réunions, les plus grands cabinets de conseil ont tendance à envoyer des collaborateurs ''têtes de gondoles'' qui parlent très bien du sujet mais ne sont pas ceux qui réaliseront la prestation le moment venu », prévient Cédric Trémintin chez Conseil et Organisation. « Or les personnes jouent un rôle capital dans la réussite de ces projets, qui nécessitent de maîtriser à la fois les aspects technologiques et la dimension de conseil sur la gouvernance et le management ».

    Profitez de ces rencontres avec des prestataires pour les interroger sur leurs méthodologies. « A partir de la note de cadrage du client, je propose toujours un planning et une première liste d'étapes que j'envisage de suivre afin de mener à bien le projet », précise par exemple le consultant Benoît Pain (Komunote), fort de ses expériences professionnelles préalables dans de grandes ESN hexagonales.

    N'oubliez pas, enfin, que le partenaire idéal pour un projet de KM ou de collaboratif ne devrait pas seulement être un as de la technique (les solutions qu'il aura à déployer se sont largement simplifiées). Pour Denis Meingan, « les vraies questions » portent en effet aujourd'hui moins sur la maîtrise des applicatifs que sur la capacité à créer des conditions propices à la collaboration et à anticiper les changements qui risquent de se produire : « Quels sont les enjeux ? Quels sont les freins ? Quels changements devraient découler du déploiement ? » Le partenaire idéal sait poser les bonnes questions.

    >>> Télécharger le tableau comparatif des sociétés de services spécialistes du KM, des RSE et du collaboratif >>>

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