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Charles Huot, nouveau président du GFII

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    Charles Huot, prédident du GFII, directeur général de la société Témis et membre du bureau exécutif de Cap Digital. (DR)
  • Charles Huot valide ainsi son tiercé gagnant pour l'information numérique.

    Cela faisait déjà quelques mois que son nom circulait en coulisses pour succéder à Rémi Bilbaut à la tête du Groupement Français de l'Industrie de l'Information (GFII). C'est désormais chose faite, puisque le cofondateur de Temis, également à la tête du comité éditorial du portail Alliance Big Data, a été élu le mercredi 18 juin dernier à la présidence du rassemblement des acteurs du marché de l'information professionnelle et numérique.

    Lorsque nous l'avions rencontré en avril dernier, Charles Huot, alors nouvellement élu à la tête de l'Association des professionnels pour l'économie numérique (Aproged) ne souhaitait pas encore confirmer officiellement sa candidature à la présidence du GFII, bien qu'un rapprochement entre les deux entités soit déjà en cours à l'époque. Cette nouvelle élection est l'occasion pour les lecteurs d'Archimag.com de (re)découvrir la "3 Questions à" que nous lui avions consacré dans l'Archimag du mai dernier

    Quelles orientations souhaitez-vous donner à l'Aproged ?

    Je souhaite avant tout réconcilier ses différents courants que sont la dématérialisation, la gestion des contenu et leur valorisation. Mon objectif est de revenir à l'essence même de l'Aproged qui a été fondée pour mettre en avant les éditeurs de logiciels dans le monde du numérique. Il s'agit donc de les remettre au cœur de la maîtrise et de la valorisation des contenus en travaillant sur des aspects transversaux, et non plus en silos comme ce fut le cas dans le passé.

    Quels sont les sujets chauds du moment ?

    Bien entendu, le big data est un sujet prédominant. Couvrant la collecte des données, leur traitement et leur restitution, il entre totalement dans le cœur de métier de l'association, qui est la gestion des documents et des données.

    En corollaire, je souhaiterais que l'Aproged s'empare de deux autres thèmes qui me passionnent : les objets connectés (où et comment sont stockées, conservées, traitées, valorisées, archivées ou encore détruites leurs données ?) et plus généralement tout ce qui touche à la gouvernance de l'information au sein des organisations.

    L'Alliance Big data vient de fêter son premier anniversaire. Que s'est-il passé en un an ?

    Le mouvement représente déjà plusieurs milliers de membres via la vingtaine d'associations et d'instituts de recherche ayant rejoint son noyau dur (Aproged, Cap Digital, GFII, ADBS et Mines-Telecom).

    En plus du rapprochement "physique" entre l'Aproged et le GFII (qui partage désormais ses bureaux), nous avons développé un calendrier national avec des actions coordonnées, notamment en matière de normalisation. Nous avons aussi pu constater à quel point le mouvement nous permet d'amplifier nos voix auprès des représentants du gouvernement sur les questions du big data. Le programme de web tv connaît également un franc succès, tout comme le réseau social mis à disposition par Jamespot, qui comptait déjà 500 membres mi avril.

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    Pour cet épisode spécial Documation, nous nous sommes penchés sur une autre grande tendance de l'année 2024 : la cybersécurité, et plus particulièrement la sécurité dans le domaine de la gestion des données. La protection des données contre les menaces internes et externes est non seulement cruciale pour garantir la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des données, mais aussi pour maintenir la confiance des clients. Julien Baudry, directeur du développement chez Doxallia, Christophe Bastard, directeur marketing chez Efalia, et Olivier Rajzman, directeur commercial de DocuWare France, nous apportent leurs éclairages sur le sujet.
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