se former vite fait bien fait avec le Dif

 

Faire valoir votre droit individuel à la formation et vous former en infodoc avant la fin 2007 n’est pas mission impossible : universités et organismes de formation proposent un large choix. Archimag l’analyse pour vous et dresse un tour d’horizon des principales tendances.

Près de 80 % des professionnels de l’infodoc ont déjà suivi une formation continue, ce chiffre approche même les 90 % dans l’administration et les collectivités locales et territoriales. Se former tout au long de sa carrière apparaît comme une composante essentielle de ces métiers, où technologies et méthodologies évoluent en permanence.
Souple et permettant un choix réactif, le droit individuelà la formation (Dif) tombe à point nommé si vous souhaitez suivre un stage court avant la fin de l’année. Depuis sa création au printemps 2004, ce dispositif alloue vingt heures par an, cumulables sur six ans, aux travailleurs en CDI comme en CDD – au prorata du nombre de mois effectués pour les derniers.
 
université ou centre de formation

Force est de constater que l’offre des organismes de formation continue est plus adaptée à notre cas précis que celle des universités, grâce à davantage de souplesse dans les délais d’inscription et à un choix de stages supérieur pour les mois d’octobre à décembre. Mais cela se paye. Les tarifs moyens restent environ deux fois moins élevés pour une formation équivalente dispensée par l’université, parfois même encore moins pour les fonctionnaires [ cela peut même aller jusqu'à la gratuité, en raison d'accords entre collectivités territoriales et CNFPT, assurant lui-même certaines formations ]. Il fautcompter entre 800 et 1200 euros – à la charge de l’employeur,dans le cas du Dif – pour un stage d’une duréede deux à quatre jours en organisme de formation.
 
découverte ou expertise

Deux approches coexistent dans le panorama des formations continues en infodoc. On distingue une conception experte, affichant une grande exigence et une grande précision dans les compétences requises et enseignées, d’une conception plutôt vulgarisatrice et pratique. Un tel décalage existe par exemple entre « Classer utile, classer rapide, classer efficace : organiser et faire vivre le classement i» chez Cegos et « Dewey niveau 2 » chezMediadix à l’université Paris 10.
Ainsi, Serda segmente en trois niveaux – acquérir les bases, consolider ses compétences, se perfectionner – ses formations déjà organisées en trois thèmes – documentationi, archivesi-records management et gestion del’informationi-recherche-veille Intelligence économique.  ">i.
 
les best-sellers

Certains contenus de formation ont le vent en poupe. La veille continue depuis quelques années à surfer sur une vague de popularité, sans doute en raison d’un des domaines les moins strictement et restrictivement infodoc. On la retrouve d’ailleurs déclinée selon les formations en divers secteurs d’activités – « La veille marketing et commerciale sur internet">i », « Votre processus de veille réglementaire est-il efficace? » –, en un abord très méthodologique– « De la recherche avancée à la veille sur internet » – ou orienté technique et pratique – « Outils de veille : surveiller l’information sur internet », « Utiliser les fils RSSi ».
Les formations généralistes, dressant un vademecum du gestionnaire de l’information, sont elles aussi relativement nombreuses parmi lesquelles on peut citer « Fonction documentaire : Première approche » ou« Passeport pour la documentation ». Enfin, le droit du numérique bénéficie d’une popularité croissante –« Droit de reproduction : du papier au numérique » et« Droit de l’internet ».
 retrouvez l'offre de formation des universités et des organismes de formation continue en page des liens.
 
 les nouveautés

Outre ces best-sellers, certains domaines de l’infodoc connaissent un véritable essor. On constate ainsi une multiplication des formations liées aux bibliothèques numériques, à leurs enjeux et aux outils et méthodes qu’elles requièrent : « Connaître les ressources numériques en ligne pour les bibliothèques publiques » « Gestion partagée des signets électroniques en bibliothèque », par exemple.
L’impact du web 2.0i est lui aussi sensible au sein de l’offre en formation. On y retrouve des sessions telles que « Blogs, wikis, flux RSSi : maîtriser les technologies de l’immédiateté et de la simplicité pour accroître la valeur ajoutée de votre centre de doc ». Encore isolées, il y a fort à parier qu’elles seront bien plus nombreuses en 2008.
Enfin, souvent liées à des aspects réglementaires, certaines problématiques métier précises constituent le coeur d’un nombre croissant de formations. C’est le cas du DMP (dossieri médical personnalisé) et de la dématérialisation en milieu médical :« Les archives hospitalières », « Mettre en place et gérer le dossier unique du patient ». C’est aussi le cas de l’environnement– « Veille réglementaire et environnement : méthode et cas pratique» – ou de la démarche qualité –« Développer et gérer son système documentaire qualité ».
 
les alternatives

Mais le professionnel de l’infodoc est avant tout un être humain, ainsi qu’un salarié dans le cadre d’une organisation. C’est pour cette raison que possibilité lui est également donnée de se former à l’acquisition de compétences transverses, toujours bien utiles dans un cadre où transmission et médiation sont des processus essentiels. « Gérer le stress en bibliothèque », « Techniques de mémorisation » ou « Conduite de réunion » peuvent s’avérer des choix judicieux.
 

Les podcasts d'Archimag
Pour cet épisode spécial Documation, nous nous sommes penchés sur une autre grande tendance de l'année 2024 : la cybersécurité, et plus particulièrement la sécurité dans le domaine de la gestion des données. La protection des données contre les menaces internes et externes est non seulement cruciale pour garantir la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des données, mais aussi pour maintenir la confiance des clients. Julien Baudry, directeur du développement chez Doxallia, Christophe Bastard, directeur marketing chez Efalia, et Olivier Rajzman, directeur commercial de DocuWare France, nous apportent leurs éclairages sur le sujet.