Publicité

RGPD : 2 800 délégués à la protection des données ont été embauchés en 2019

  • dpo_obsafcdp.jpg

    80 % des offres d'emploi DPO émanent du secteur privé (Pixabay / geralt)
  • Selon L'Observatoire du métier de DPO, près de trois quarts des offres d'emploi sont proposées en CDI. 

    2 800 : c'est le nombre de délégués à la protection des données (DPO) qui ont été embauchés au cours de l'année 2019. Dix-huit mois après l'entrée en vigueur du RGPD, et l'obligation faite aux organisations de nommer un délégué à la protection des données, l'Observatoire du métier de DPO (1) publie les résultats de son enquête consacrée à la fonction DPO : "l’AFCDP estime le nombre total d’embauches en France en année pleine à 2 800 postes de Délégués à la Protection des Données ou assistants, sur la base d’une hypothèse de 30 % des postes publiés (marché ouvert) et 70 % de postes proposés dans le marché caché. Ce nombre est à rapprocher du nombre de DPO désignés officiellement auprès de la CNIL. On en déduit donc que la majorité des Délégués sont désignés parmi les collaborateurs déjà en poste".

    "La balance penche actuellement clairement en faveur des candidats"

    Bonne nouvelle pour les DPO, la grande majorité des contrats proposés sont des CDI : 74 % contre 42,9 % pour l'ensemble des offres d'emploi proposées en France, tous métiers confondus. "C’est le signe que la balance penche actuellement clairement en faveur des candidats" estime l'AFCDP.

    Grande gagnante, la région Ile-de-France fédère à elle-seule 71,2 % des offres constatées. L'Observatoire du métier de DPO met également la lumière sur un écart abyssal : 80 % des offres émanent du secteur privé ! Du côté du secteur public, la région Ile-de-France concentre, une fois de plus, l'essentiel des offres (62 %) contre 32 % pour les autres régions.

    La question délicate du salaire

    L'AFCDP publiera les résultats de son Observatoire du métier des DPO à un rythme semestriel. De nouvelles informations relatives aux rémunérations seront mises à disposition des délégués à la protection des données. Pour Bruno Rasle, Délégué général de l’AFCDP, cette collecte d'informations ne sera cependant pas aisée : "c’est le plus délicat, non seulement parce que – sans être une donnée sensible – le niveau de salaire est souvent un secret bien gardé dans notre culture latine, mais aussi parce que le plus souvent, le salaire du DPO est le reflet de son poste précédent ou de son poste principal quand il est à temps partiel sur cette fonction".

    L'AFCDP organisera sa journée d'étude annuelle le 14 janvier prochain au Palais de la Mutualité à Paris.

    (1) L'Observatoire du métier de DPO a été créé par l'Association Française des Correspondants à la protection des Données à caractère Personnel (AFCDP)

     

    Sur le même sujet : RGPD, un an après, tout savoir sur le métier de DPO  


     

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    Pour cet épisode spécial Documation, nous nous sommes penchés sur une autre grande tendance de l'année 2024 : la cybersécurité, et plus particulièrement la sécurité dans le domaine de la gestion des données. La protection des données contre les menaces internes et externes est non seulement cruciale pour garantir la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des données, mais aussi pour maintenir la confiance des clients. Julien Baudry, directeur du développement chez Doxallia, Christophe Bastard, directeur marketing chez Efalia, et Olivier Rajzman, directeur commercial de DocuWare France, nous apportent leurs éclairages sur le sujet.
    Publicité