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Ressources multimédia et image de marque : comment les gérez-vous ?

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    Tendances, usages et attentes du DAM : les résultats de l’enquête (Freepik).
  • Archimag a mené une enquête auprès de 150 organisations sur les usages du Digital Asset Management (DAM) et sur la façon dont aujourd’hui elles gèrent leurs ressources multimédias. Ces chiffres nous montrent que, malgré la transformation digitale enclenchée par beaucoup, le “bricolage” reste de mise et le DAM à l’état de projet.

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    Premier enseignement : 63% des organisations ne sont pas encore équipées d’une solution de DAM. 1 sur 4 est simplement en train de se renseigner sur le sujet et 1 sur 10 seulement est à la recherche d’une solution. C’est la preuve que le terrain du DAM reste à défricher et à évangéliser pour les éditeurs de solutions.

    Qui a en charge la gestion des médias au sein de votre organisation ?

    Essentiellement le service communication et marketing (46%). Notez que bon nombre d’organisations n’ont mis en place aucune gouvernance à ce sujet et que les médias sont éparpillés au sein des différents services, sans structure particulière ni centralisation.

    De quoi est constitué votre fonds ?

    On trouve de tout dans vos fonds multimédias, y compris des articles de presse, des cartes, des vidéos 360, du rich media et des éléments 3D. Sans surprise, ce sont cependant les photos qui sont en très grande majorité présentes dans les fonds multimédias. Viennent ensuite les vidéos qui prennent d’ailleurs de plus en plus de place et qui pour beaucoup tendent à devenir le média principal.

    Vos ressources multimédia sont utilisées d’abord pour la communication et des besoins liés à l’organisation d’évènements (32%), mais aussi à des fins de conservation pure (22%), ou encore pour la diffusion web (11,5%), pour le marketing et le commercial (11,5%), et dans une moindre mesure pour des besoins techniques spécifiques, le e-commerce, le e-learning et la R&D.

    Avec ces ressources multimédias, quels sont aujourd’hui les vrais problèmes ?

    Á vrai dire, il y en a plusieurs, mais les trois principaux sont la recherche des ressources (pour 58% des sondés), la gestion des droits (pour 52% des sondés) et l'éparpillement des ressources au sein de différents systèmes de stockage (pour 48% des sondés).

    D’autres sont cependant aussi pointés du doigt dont :

    • la réutilisation de certaines de ces ressources (pour 43% des sondés)
    • la gestion de multiples formats (pour 38% des sondés)
    • le partage des ressources avec des partenaires ou des clients (pour 37% des sondés)
    • la publication des ressources dans différents formats (pour 34% des sondés)
    • le tracking des ressources (pour 29% des sondés)
    • la gestion des accès aux ressources (pour 25% des sondés)
    • ● le contrôle des versions (pour 23% des sondés)

    Avec quel type d’outils de fonds multimédia est-il géré ?

    • Une base de données "maison" (30,5%)
    • Des dispositifs de stockage partagés (13,5%)
    • Une solution de GED (7%)
    • Une solution en ligne -Flickr, Google Photos, Dropbox- (4%)
    • Des logiciels propriétaires comme iPhoto (1%).

    Et pour les organisations qui utilisent déjà un logiciel de DAM, une petite majorité a opté pour le SaaS, le reste pour un modèle de licences classique avec des médias hébergés en interne. Notez qu’aucun répondant à l’enquête n’utilise une solution d’ECM.

    Comment sont stockées ces ressources ?

    Preuve que les organisations aiment avoir la main sur leurs ressources numériques, pour plus de 70% d’entre elles, les médias sont stockés sur des serveurs, en interne. Si l’hébergement cloud se développe et constitue déjà une solution pour 26% des organisations, il est important de savoir que près d’1 organisation sur 3 stocke encore ses ressources sur des disques durs externes ou des supports physiques (DVD, Blu-ray, CD, LTO).

    Comment sont-elles échangées avec des partenaires ou clients en dehors de l’entreprise ?

    • Via des services comme WeTransfer, Dropbox et consorts (59%)
    • Par mail (54%)
    • Via FTP (34%)
    • Par clé USB ou disque dur externe (23%)
    • Via un référentiel cloud comme Google Drive, OneDrive, etc. (18,5%)

    Le DAM : quels avantages pensez-vous en tirer ?

    Á cette question, 3 organisations sur 4 répondent d’abord une “optimisation de la collaboration, du partage et de la visibilité sur les projets en cours avec des partenaires internes ou externes”. Le DAM est donc envisagé comme un véritable outil de collaboration et de gestion de projets.

    L’amélioration de la qualité et de l’efficacité de la communication n’est pas très loin derrière et concerne 2 organisations sur 3. La réduction des risques juridiques (ex : conformité avec les droits d'auteur) et la baisse des coûts grâce à des processus de travail plus efficaces sont aussi deux arguments cités par un peu plus de 50% des organisations sondées. Enfin, parmi les autres avantages avancés, citons la réduction des coûts de création pour plus d’1 organisation sur 3 et l’accroissement de la notoriété de la marque pour 1 organisation sur 4.

    Le DAM doit-il s’interfacer avec d’autres logiciels existants ?

    La réponse est assurément “oui” et, sans surprise, c’est la suite créative Adobe qui arrive en tête de liste des outils à connecter (57%), suivie d’Office (43%), des CMS (40%) et d’autres logiciels de retouche photo/vidéo (40%). Notez toutefois que le CRM, les sites e-commerce, le PIM, l’ERP, les outils de marketing automation et d’autres logiciels créatifs sont également cités, mais dans une moindre mesure.

    Ce que les organisations attendent d’une plateforme de DAM…

    • Un moteur de recherche efficace (98%)
    • De puissantes capacités d'indexation (89%)
    • Une gestion fine des droits d'auteur (75%)
    • Des fonctions collaboratives (75%)
    • La possibilité de s'interconnecter et d'échanger des données (74%)
    • Des fonctions de conversion, de prévisualisation et d'édition vidéo (62%)
    • La possibilité d'automatiser certaines tâches avec des workflows (57%)
    • Des outils de statistiques et de reporting (55%)

    Le DAM doit avant tout être…

    • Facile à utiliser (97%)
    • Parfaitement sécurisé (94%)
    • Accessible en ligne depuis un simple navigateur Web (83%)

    De l’ergonomie, de l’intuitivité, une bonne expérience utilisateur, une sécurité optimale et un accès pratique depuis n’importe quel ordinateur connecté à Internet, telles sont les principales attentes des utilisateurs.

    Mais le DAM se doit aussi d’être :

    • Modulaire, avec des fonctionnalités à ajouter à la demande (76%)
    • Extensible, pour être capable d'agréger des millions de ressources multimédias (76%)
    • Sur mesure, avec des fonctionnalités spécifiques (68%)
    • Transverse, pour gérer les processus créatifs de bout en bout (58%)

    Le DAM, c’est dans les tuyaux ? 

    C’est envisagé pour 68% des organisations du secteur public. C’est même déjà planifié ou prévu dans les 18 mois à venir pour 18% d’entre elles. Dans le secteur privé, le déploiement d’un DAM est en cours dans 1 entreprise sur 4, prévu dans 15% des entreprises et envisagé dans 60% d’entre elles.

    Retrouvez l’ensemble de ces résultats, ainsi qu’un guide complet sur les usages et les fonctionnalités essentielles des solutions de Digital Asset Management dans l’ebook DAM créé par Archimag. Un guide que vous pouvez consulter en ligne ou télécharger en version PDF pour une lecture offline.

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    Pour cet épisode spécial Documation, nous nous sommes penchés sur une autre grande tendance de l'année 2024 : la cybersécurité, et plus particulièrement la sécurité dans le domaine de la gestion des données. La protection des données contre les menaces internes et externes est non seulement cruciale pour garantir la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des données, mais aussi pour maintenir la confiance des clients. Julien Baudry, directeur du développement chez Doxallia, Christophe Bastard, directeur marketing chez Efalia, et Olivier Rajzman, directeur commercial de DocuWare France, nous apportent leurs éclairages sur le sujet.

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