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Quel logiciel de BPM choisir ? (avec comparatif des solutions)

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    Une majorité d'éditeurs de logiciels de BPM (Business process management) proposent de la RPA (robotic process automation) dans leur solution. (Freepik/Pressfoto)
  • Les logiciels de Business process management (BPM) affichent une ambition : améliorer la performance des entreprises en offrant une vue d’ensemble des processus métier. Focus sur une quinzaine de solutions disponibles sur le marché français, avec un tableau comparatif des logiciels BPM (uniquement disponible pour les abonnés).

    Près de quinze éditeurs spécialisés dans les solutions BPM (Business process management ou gestion des processus métier) ont répondu au questionnaire que nous leur avons envoyé.

    enlightenedA noter : Découvrez notre supplément archimag dédié à GED, ECM, BPM

    BPM en Saas ou On premise

    À la lecture du tableau en bas de page, un premier enseignement s’impose : quasiment tous les logiciels sont disponibles soit en mode Saas, soit en mode licence pour être installés sur les serveurs de l’entreprise.

    C’est une bonne nouvelle pour les entreprises qui ne disposent pas de ressources humaines et matérielles nécessaires : le logiciel BPM peut en effet être utilisé en ligne sans prestation particulière. C’est également une bonne nouvelle pour les organisations qui souhaitent sanctuariser leurs activités sur un serveur informatique interne.

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    Quelles fonctionnalités choisir ?

    Nous avons également soumis près de vingt fonctionnalités aux éditeurs afin de dresser un éventail de ce qu’il est possible de faire avec une solution BPM : exécution automatique de scripts, gestion des corbeilles, génération de rapports statistiques…

    Bien entendu, toutes ces fonctionnalités ne seront pas utiles à toutes les organisations. Chacune retiendra celles qui sont importantes à la lumière de ses besoins.

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    Connecteurs

    D’une façon générale, les solutions présentées ici répondent positivement à beaucoup de critères. C’est notamment le cas de la gestion d’étapes manuelles, du traitement automatique des tâches, de la création d’indicateurs de performance.

    Quant aux modes de notification, il y en a pour tous les goûts : courrier électronique, boîte de dialogue, panneau de notifications, SMS, et même objets connectés !

    La question des connecteurs intéressera les organisations qui travaillent avec des logiciels hétérogènes. Les solutions peuvent se prévaloir de connecteurs vers Sage, Oracle, Google, Dropbox, Salesforce, Microsoft Dynamics… À vérifier cependant auprès des éditeurs car certains d’entre eux renvoient vers un marché (marketplace) de connecteurs.

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    Quand le BPM se conjugue à la RPA

    Depuis quelques années, le BPM se conjugue également à la RPA (robotic process automation ou automatisation robotisée des processus). Rappel des objectifs de la RPA : éviter les ressaisies, automatiser les tâches répétitives, réduire les coûts liés à ces actions routinières et libérer du temps pour l’exécution de tâches à plus haute valeur ajoutée.

    Le couplage BPM-RPA permet ainsi de réaliser des rapports de processus plus précis et exhaustifs et améliore les processus métier au fil du temps. Une majorité d’éditeurs proposent de la RPA dans leurs solutions, la plupart nativement, parfois via des connecteurs vers des éditeurs de RPA.

    Du côté des références client, ce sont très majoritairement des entreprises du secteur privé qui sont mises en avant : compagnies aériennes, industrie cosmétique, constructeurs automobiles, distribution… Du côté du secteur public, on semble modérément goûter aux promesses de la gestion des processus métier !

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    Prix des logiciels et charges externes

    Reste la question du prix d’une solution de Business process management. Les éditeurs avancent des chiffres qu’il convient de prendre avec précaution : le prix est parfois exprimé par utilisateur et par mois.

    Dans ce cas, l’entreprise a intérêt à limiter en amont le nombre de collaborateurs qui auront accès au logiciel. Le prix peut également prendre la forme d’une licence collaborative et évoluer en fonction du volume.

    Autre voie : une somme forfaitaire pour 50 collaborateurs. Ou encore la gratuité pour le logiciel, mais une facturation calculée sur l’hébergement, la maintenance et l’assistance.

    Par ailleurs, il convient de ne pas oublier les charges externes qui sont susceptibles d’alourdir l’addition dans le temps : paramétrage, intégration, test, déploiement…

    On l’aura compris, les entreprises devront discuter âprement car le prix final est toujours le fruit d’une négociation entre le client et l’éditeur.

    enlightenedLire aussi : RH : robots logiciels et intelligence artificielle investissent le courrier

    Tableau comparatif des logiciels de BPM

    >>>Pour télécharger le tableau comparatif des logiciels de BPM cliquez-ici<<<

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