Comment augmenter le potentiel d’automatisation de votre organisation ?

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    Bien que le marché de l'automatisation soit en plein essor, les organisations ont encore du mal à identifier les processus à automatiser. (Freepik/vectorjuice)
  • Au cours de ces dernières années, les organisations ont adopté de nouveaux modes de travail digitaux et ont intégré la robotique et l’intelligence artificielle dans leur stratégie de transformation. Grâce à ces technologies, il devient plus facile de simplifier leurs processus métiers et le périmètre de tâches automatisables s’étend. Zoom sur les conclusions de l’étude Deloitte “Automation with Intelligence”.

    Selon cette étude Deloitte, les outils d'automatisation des processus tels que la RPA, le BPM, le BPA, etc. ont enregistré une croissance importante ces dernières années. De nombreux éditeurs comme Salesforce et ServiceNow ont d’ailleurs intégré des briques de RPA et d’automatisation à leurs solutions professionnelles. Ce qui permet aux principaux acteurs du marché de rester sous les feux des projecteurs. Mais cette année, une nouvelle vague de fournisseurs axés sur l'IA devrait empiéter sur le marché de l'automatisation des processus. Car la combinaison des nouvelles technologies comme l’IA ou le process mining avec la RPA permet de cibler des processus plus complexes. Le potentiel d’automatisation de l’organisation est ainsi augmenté et lui permet d’élargir l’éventail des cas d’usages possibles. On parle dès lors d’hyper-automation. 

    Identifier les processus à automatiser

    Selon Gartner, le marché des logiciels permettant l’hyper-automatisation pèsera près de 860 milliards de dollars d’ici 2025. Reste qu’aujourd’hui de nombreuses entreprises ont encore du mal à savoir quels processus doivent être automatisés ou non et surtout n’optimisent pas la valeur de leurs investissements numériques, car elles ne mesurent pas la manière dont des processus obsolètes peuvent freiner leurs activités. Une étude Automation Anywhere confirme d’ailleurs que près de 80 % des tâches manuelles et répétitives du front et du back office qui peuvent être automatisées, ne le sont toujours pas. 

    Détecter le potentiel d’automatisation

    Certains acteurs du marché ont ainsi lancé des solutions qui permettent aux entreprises de détecter les tâches répétitives exécutées par des collaborateurs lorsqu’ils naviguent entre les applications. Une fois analysées, ces solutions hiérarchisent les possibilités d'automatisation en fonction du retour sur investissement potentiel et créent des bots destinés à accélérer le parcours d'automatisation des processus. Les méthodes traditionnelles d’évaluation des processus sont trop lentes et chronophages. En outre, le retour sur investissement est encore trop incertain.

    Le fort potentiel de l’automation-as-a-service 

    Cette étude indique également que le Cloud permet d’intégrer de nouveaux services
    et d’aller plus loin dans l’automatisation. D’ailleurs, l’alliance du Cloud et des technologies d’automatisation est déjà une réalité. L’adaptation des capacités, la rapidité de déploiement et la réduction des coûts sont les trois principales raisons pour justifier l'utilisation du Cloud associés à des solutions d’automatisation. Le Cloud offre ainsi davantage de flexibilité et de réactivité pour lancer et opérer les solutions d’automatisation. Le choix d’une solution d’automation-as-a-service permet notamment d’accélérer les déploiements ; d’assurer un hébergement robuste, sécurisé, économique et de permettre une gestion en direct des automates.

    Des obstacles à surmonter

    Reste qu’il subsiste plusieurs obstacles à la mise en place de l’automatisation intelligente :

    • Des process fragmentés et/ou immatures

    La fragmentation des processus se produit lorsque les processus critiques pour l'entreprise ne sont pas standardisés, divergent suivant les unités ou les géographies et ne permettent
    pas un traitement unifié à l’échelle. Il est alors nécessaire d’adopter une vision transverse de bout en bout et de converger vers des pratiques et processus communs.

    • Un manque de préparation de la DSI

    Le manque de préparation et de connaissance des équipes informatiques est le deuxième obstacle le plus important à la mise à l’échelle depuis 3 ans. Bien que les équipes SI soient désormais plus favorables à l’automatisation, les procédures internes et les modes de travail des DSI doivent également évoluer et s’adapter pour fluidifier l’usage de la RPA.

    • Une résistance au changement

    La résistance au changement, qui était jusqu’ici un obstacle relativement faible, devient un véritable frein à la mise à l’échelle désormais. Les organisations manquent parfois de visibilité sur la gestion des ressources à ré-allouer et des compétences à développer suite à une automatisation.

    Vers une modification du travail en profondeur

    L’intégration de nouvelles solutions d’intelligence artificielle et d’automatisation implique, en effet, des changements en profondeur des modes de travail et également des adaptations des fiches de poste. Cependant, les organisations et les collaborateurs ne sont pas toujours préparés à les intégrer. L’acquisition de nouvelles compétences pour les collaborateurs et l’évolution des différents rôles au sein de l’organisation doivent ainsi être anticipés et intégrés dans la stratégie globale d’automatisation.

    De plus, il est nécessaire que les organisations aillent plus loin, non seulement dans la façon dont elles forment les collaborateurs, mais aussi dans la façon dont elles conçoivent et organisent le travail en s’appuyant sur les combinaisons de technologies dont elles disposent et les compétences de leurs collaborateurs. C’est au final la définition du travail au sein de l’entreprise qui doit être repensée, dans une logique de complémentarité homme-machine.

    Pour en savoir plus sur l'automatisation des processus et les pratiques des organisations, téléchargez gratuitement le supplément Archimag "Comment booster et fiabiliser vos processus métier grâce aux technologies d'automatisation" en cliquant ici.


     

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