Dans les archives inédites des services secrets

800 documents obtenus grâce à un régime de dérogation Archimag

 

Après un premier ouvrage consacré aux archives de la police qui s'était écoulé à plus de 25 000 exemplaires, les éditions de L'iconoclaste récidivent avec une somme de 350 pages dédiée au monde du renseignement. Habituellement conservées à l'abri des convoitises et couvertes par un statut de confidentialité particulier, les archives des services secrets ont toujours suscité la curiosité des historiens, des diplomates, du grand public... ainsi que celle des services de renseignements étrangers. 

Tous pourront, avec bonheur, apprécier ce beau livre illustré de multiples documents : matériel d'espionnage, faux papiers, fiches de renseignement, dossiers biographiques...  Les périodes couvertes par les 42 auteurs réunis sous la direction de Bruno Fuligni commencent en 1870 pour s'achever au milieu des années 1980 avec la célèbre affaire Farewell, nom de code du Colonel Vetrov qui livra à la France une masse considérable de documents provenant du KGB. 

Deux années de travail et des dérogations exceptionnelles ont été nécessaires pour rassembler les documents présentés dans cet ouvrage qui présente près de 800 pièces dont certaines sont totalement inédites. On y apprendra, au passage, que Mistinguett sut jouer de son charme pour obtenir des renseignements stratégiques allemands lors de la première guerre mondiale.

 

Dans les archives inédites des services secrets

Sous la direction de Bruno Fuligni

Editions L'iconoclaste - ISBN 978-2-913-366299   69 euros

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.