Wikipedia dopée par le web sémantique

Représentation des relations entre DBpédia et d'autres projets web DBpédia

 

Le ministère de la Culture, l'Inria et Wikimedia France ont signé une convention de partenariat portant sur le projet Sémanticpédia. Objectif : enrichir l'exploitation de la version francophone de Wikipedia.

On connaissait Wikipédia. Il faudra désormais compter avec Sémanticpédia et DBpédia. Lancé en 2011, le projet Sémanticpédia regroupe des chercheurs qui développent des programmes destinés à mieux exploiter les contenus produits sur Wikipédia. Parmi ces programmes, le projet DBpédia vise à extraire de façon automatique les millions de données disponibles sur la version francophone de l'encyclopédie collaborative. A terme, de nouveaux services seront proposés aux internautes : géolocalisation automatique des monuments, enrichissement des descriptions, recherches transversales et thématiques sur des sites culturels, applications dédiées au milieu enseignant...

Sémanticpédia est porté par le ministère de la Culture, l'INRIA et la Fondation Wikimedia France. En signant, hier, une convention de partenariat, Aurélie Filippetti soulignait que le projet DBpédia permettait de "positionner les données francophones au coeur du web sémantique". DBpédia en français vient en effet rejoindre l'initiative anglophone lancée en 2007. Avec près de 1,3 million d'articles, la version francophone de Wikipédia figure en effet à la troisième place en terme de production après les versions anglophone et germanophone.

Le projet DBpédia en français a déjà permis d'extraire plus de 130 millions de données de tous types : titres, liens entre les pages, liens interlangues, catégories, informations présentes dans l'infobox de Wikipédia... Ces données, après traitement sémantique, pourront être utilisées par les développeurs souhaitant créer des applications liées à Wikipédia.

 

 

 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.