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    Avec 103 langues dans ses tuyaux, Google Traduction met le monde à la portée de tous
    Avec 103 langues dans ses tuyaux, Google Traduction met le monde à la portée de tous
  • Archimag met au banc d'essai trois traducteurs en ligne, dont un petit nouveau. 

    Le marché de la traduction en ligne s'est enrichi cet été d'un nouveau venu : Deepl. Précédé d'une réputation flatteuse, ce service totalement gratuit affiche en effet de très bons états de service. Ses traductions en français présentent un grand avantage sur la concurrence : elles semblent (presque) avoir été réalisées par un traducteur humain qualifié !

    « DeepL entraîne l'intelligence artificielle pour comprendre et traduire des textes », expliquent les développeurs du projet. Résultat : la traduction tient la route et évite de nombreuses imperfections liées à la traduction automatique traditionnelle. À l'usage, on trouvera bien sûr des imperfections et le service semble plus à l'aise avec l'anglais qu'avec l'allemand, mais l'esprit général du texte de référence est parfaitement respecté.

    Servi par une remarquable interface, Deepl est en mesure de traduire sept langues (français, anglais, espagnol, italien, polonais, néerlandais, allemand) et propose de cliquer sur n'importe quel mot du texte pour obtenir des synonymes. Très simple d'utilisation, il suffit d'écrire directement dans sa langue d'origine pour voir la traduction apparaître en quelques secondes sur l'écran. Il est également possible d'effectuer un copier-coller d'un texte étranger.

    ​Systran

    Présent sur la toile depuis plusieurs années, Systran se présente comme « le leader mondial de la traduction automatique ». Peu connu du grand public, l'éditeur commercialise ses solutions payantes auprès des entreprises, mais il propose également un service en ligne gratuit.

    L'interface est classique avec un premier panneau dans lequel on colle un texte (arabe, chinois, polonais, japonais, grec... une quinzaine de langues au total) puis un deuxième panneau qui affiche la traduction.

    Mais attention : les langues sources et les langues cibles ne se traduisent pas toutes entre elles. Ainsi, l'italien peut être traduit vers le français, mais pas vers le suédois... Pour les francophones, certaines langues ne sont pas traduites en français : japonais, russe, arabe...

    Côté fonctionnalités, un onglet permet de traduire une page web en entrant simplement son adresse URL. Les veilleurs apprécieront la possibilité de traduire automatiquement un flux RSS. Enfin, un dictionnaire est également mis à la disposition de l'internaute. L'interface, un brin vieillotte, mériterait un bon coup de peinture.

    Google Traduction

    Avec 103 langues dans ses tuyaux, Google Traduction met le monde à la portée de tous. Les principaux idiomes humains sont bien entendu disponibles, mais aussi des langues plus rares comme le malgache, le catalan ou le lituanien.

    Difficile de faire plus complet d'autant que 14 autres langues sont en cours de validation (guarani, turkmène, wolof...). Comme toujours avec Google, l'interface est épurée donc très simple à utiliser. La langue source est détectée et les combinaisons de traduction langue source-langue cible sont très nombreuses.

    De nombreux utilisateurs reprochent à Google Traduction de livrer une traduction parfois approximative, manquant de naturel. C'est vrai comme ça l'est pour ses concurrents. Mais il faut reconnaître à ce service gratuit de sérieusement déblayer le terrain lorsqu'il s'agit de traduire un texte japonais vers le français. La traduction automatique est une première étape qui doit être complétée par une contextualisation de l'utilisateur.

    L'application propose par ailleurs une version translitérée lorsque la langue source n'est pas rédigée avec l'alphabet latin. Notons également la possibilité d'accéder à une version sonore du texte source. Les plus intrépides peuvent également contribuer à l'amélioration de Google Traduction en suggérant des modifications.

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    Commentaires (1)

    • Portrait de Nathalie M.

      A propos de DeepL, vous écrivez "le service semble plus à l'aise avec l'anglais qu'avec l'allemand". Je ne partage pas cette évaluation, qui ne correspond pas à mon expérience avec DeepL. DeepL étant par ailleurs développé par une société allemande (également à l'origine du concordancier multilingue Linguee), on peut supposer que les combinaisons linguistiques impliquant l'allemand ont été particulièrement travaillées. DeepL constitue également un très bon outil d'aide à la rédaction dans une langue étrangère, et il est particulièrement utile à cet égard pour l'allemand, puisque ses propositions de traduction à partir du français permettent de s'auto-corriger très facilement en ce qui concerne le genre des substantifs (masculin, féminin, neutre), le choix de la préposition à utiliser (auf, an, über etc.) et le cas à employer (accusatif, datif etc.).

      nov 17, 2017
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