Les musées parisiens draguent la Chine sur les réseaux sociaux

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    La page d'accueil de Weibo.com, qui compte plus de 300 millions d'utilisateurs, contre 468 millions pour WeChat. (DR)
  • Les musées ont désigné leurs cibles et choisissent l'arme numérique pour les atteindre.

    L'avenir des musées français se cacherait-il au pays du soleil levant ? Les chiffres semblent le confirmer, puisque plus de 2 millions de Chinois ont visité la France en 2014 et qu'il s'agit de la deuxième nationalité étrangère la plus représentée parmi les visiteurs du Louvre, après les Américains.

    Certaines institutions culturelles françaises l'ont bien compris, au point de s'expatrier virtuellement hors de nos frontières : c'est le cas du Musée du Louvre, du Centre des Monuments nationaux et du château de Versailles, qui viennent d'ouvrir des comptes sur les réseaux sociaux chinois et y proposent des informations en mandarin.

    Dans la langue de Confucius

    C'est désormais sur Weibo et WeChat, les deux plus importants réseaux sociaux en Chine (l'un de micro blogging et l'autre de messagerie en ligne) que l'on peut les retrouver. Leurs comptes y publient notamment des informations sur leurs activités et leurs expositions, le tout dans la langue de Confucius.

    Les touristes chinois représentent aujourd'hui une véritable manne financière pour les entreprises françaises, et notamment celles du tourisme ; ces visiteurs sont en effet de plus en plus nombreux à venir s'imprégner de notre culture et de notre patrimoine, tout en disposant surtout d'un pouvoir d'achat non négligeable. Selon l'AFP, le musée d'Orsay serait lui aussi en train de créer des comptes sur ces réseaux.

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