Les sites web du CNRS ont été entièrement modernisés pour valoriser leurs fonds documentaires

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    Une image libre de droit d'astronaute. 35 000 photographies et vidéos sont consultables gratuitement et simplement sur les nouveaux sites dédiés du CNRS. (CC)
    Une image libre de droit d'astronaute. 35 000 photographies et vidéos sont consultables gratuitement et simplement sur les nouveaux sites dédiés du CNRS. (CC)
  • Il en faudrait, du temps, pour explorer intégralement les nouvelles photothèque et vidéothèque du CNRS. Déjà plus de 32 000 images fixes et 3 200 films de 2 minutes à 2 heures 20 issus du Centre national de la recherche scientifique sont consultables gratuitement, depuis le 27 avril, via deux sites entièrement repensés.

    Une photographie libre de droit de cellules observées au microscope (CC)

    Un service tourné vers le grand public

    L'interface répond aux promesses du CNRS : elle est simple d'utilisation, accessible sans créer de compte en ligne, prévue pour s'utiliser sur les supports mobiles et met l'accent sur le partage par réseaux sociaux.

    L'utilisateur peut aussi directement accéder aux photographies les plus insolites ou les plus spectaculaires. Une approche confortable mais qui semble destinée au grand public plus qu'aux professionnels et qui correspond aux objectifs d'ouverture affichés par le CNRS fin avril.

    L'importance croissante accordée aux images, qui occupent la plus grande partie de l'écran, en fait une base de données agréable à explorer. Cela dit, l'accès aux notices documentaires précises qui accompagnent les photographies s'en trouve compliqué : il faut à l'utilisateur plusieurs clics successifs. Suivis de plusieurs retours en arrière, pour retrouver les sommaires.

    Belle mais pénible interface

    Quelques liens, sur les vignettes notamment, sont encore « morts » et renvoient en arrière au lieu de diriger vers les notices ou les médias. Pire, un retour à la page d'accueil s'impose parfois pour naviguer. Gênant, le problème devrait être corrigé par les équipes du site prochainement.

    Pour les professionnels qui souhaiteraient exploiter une partie de ces fonds, la sélection des clichés est instinctive. En revanche, il est compliqué de connaître les prix et conditions d'acquisition et de réutilisation avant d'avoir précisé l'intégralité de ses informations de facturation et validé ses choix. Un bémol de taille qui risque d'imposer d'incessants allers-retours.

    Une photographie libre de droit de vie aquatique (CC)

    Une collection impressionnante

    Les photothèque et vidéothèque du CNRS sont bien sûr rattachées au site principal du CNRS, qui est d'ores et déjà un site d'informations scientifiques. Y figurent des articles fournis, illustrés par des images fixes ou des vidéos qui proviennent justement de leurs bases de données. Pour chaque article, le lecteur est renvoyé à une sélection de médias en rapport.

    C'est donc bien naturel qu'une catégorie « à la Une » soit entièrement classée en fonction de l'actualité. Les autres sections correspondent à des collections historiques ou de portraits, pour lesquelles les outils de recherche sont utiles et efficaces. Des milliers de clichés sont en cours de numérisation et devraient, à terme, porter le total à plus de 60 000.

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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