Aurélie Filippetti appelle les bibliothécaires à acquérir de "nouvelles compétences"

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    Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication (© Didier Plowy / MCC)
  • La ministre de la Culture souhaite développer l'offre numérique dans les bibliothèques et prône les actions de médiation en direction des usagers.

    Pour la première fois depuis bien longtemps, un ministre de la Culture a honoré de sa présence l'ouverture du Congrès de l'Association des Bibliothécaires Français (ABF). Ce matin, à Paris, Aurélie Filippetti a ainsi apporté une contribution personnelle à l'opération "2014, années des bibliothèques". Elle en a profité pour rappeler un cap : "la bibliothèque doit être au coeur de l'accès à la lecture".

    Un objectif qui passe par une série de chantiers touchant à la fois à la révolution numérique, à l'organisation des établissements ainsi qu'aux nouvelles compétences qui sont le thème principal du congrès de l'ABF. La ministre a indiqué que le réseau Carel  jouerait un rôle majeur afin de "soutenir l'acquisition de ressources numériques" au profit des bibliothèques. Un document de recommandation devrait être signé avant la fin de l'année pour consolider l'offre numérique en bibliothèque aujourd'hui marquée par de fortes disparités entre les établissements.

    Nouveaux métiers, nouvelles compétences

    La question de l'extension des horaires d'ouverture a évidemment été abordée par Aurélie Filippetti qui a noté "une bonne avancée" des travaux sans toutefois se prononcer sur des chiffres précis. Là encore, un document de recommandation devrait voir le jour dans les mois qui viennent. 

    L'ABF consacre son congrès 2014 à un sujet ô combien sensible pour les bibliothécaires : "nouveaux métiers, nouvelles compétences"... Un thème repris par la ministre de la Culture qui prône "l'acquisition de nouvelles compétences pour les bibliothécaires". A ses yeux, les opérations de médiation permettront aux bibliothèques d'offrir "un service public culturel de proximité et de qualité". 

    Les congressistes auront trois jours pour méditer la parole ministérielle et partager les très nombreuses initiatives de médiations déjà déployées au sein des bibliothèques françaises.

     

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