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Bakasable, les artisans de vos dataviz

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    Un utilisateur conçoit en quelques clics une dataviz à partir d’un corpus de 106 documents. (Bakasable)
  • L’agence Bakasable, créée en 2011 par deux designers, s’est spécialisée dans la conception de solutions de datavisualisation sur mesure. Ses maîtres mots? L’écoute, la créativité, et l’expertise technologique.

    La datavisualisation — qui consiste à proposer des représentations visuelles des données à l’aide de moyens de calculs ou de visualisation graphique — est très en vogue. Mais elle se limite encore trop souvent, dans l’esprit des dirigeants, à des solutions « data driven », qui reposent à 100 % sur l’exploitation automatisée des données (par exemple par le biais de bases de données ou de solutions de décisionnel).

    « Bakasable a pour sa part une toute autre approche », explique Heidi Ghernati, cofondateur de cette agence, qui travaille aussi bien pour des institutions publiques en pointe sur l’open data (Rennes Métropole…) que pour des grands comptes internationaux (Total Énergies, L’Oréal…). « Nous pensons qu’il faut partir des besoins du client, puis aller identifier toutes les données qui permettront d’apporter des réponses en temps réel ».

    Mais gare au bon vieux réflexe du trop-plein de données, qui risque de faire plus de mal que de bien.

    « Même si l’envie de tout montrer est forte, l’expérience montre que nous devons avant tout donner à l’utilisateur ce dont il a besoin », souligne Heidi Ghernati. « Pour  cela, il faut écouter tout le monde (commanditaires, utilisateurs…), identifier et hiérarchiser les points clés, mais parfois aussi lire entre les lignes et repérer le type d’innovations dont ils ne parlent pas, mais qui pourraient leur faciliter la tâche. »

    La valeur ajoutée d’une bonne dataviz se situe moins dans la compilation de chiffres éparses que dans une analyse sémantique poussée, qui permet de détecter des signaux faibles dans les flux de données… Il faut donc que le fruit de ces analyses puisse être restitué en temps réel. Un exemple ? « Nous avons à notre actif une datavisualisation sur les attaques de requins dans le monde », précise le gérant de l’agence. « À partir des occurrences dans la presse, on peut identifier des localisations géographiques plus ou moins attendues (côtes d’Afrique du Sud ou d’Australie…), mais on peut surtout identifier des lieux moins attendus et voir les contextes dans lesquels se produisent la plupart de ces incidents (pêche, surf, observation du fond marin à l’aide d’un masque de plongée…). »

    Avant de se lancer, le mieux est de se frotter soi-même à un bac à sable en permettant d’importer des données puis de configurer ses premières cartographies et visualisations. Bakasable a pour cela conçu sa propre plateforme, dénommée Bakamap (www.bakamap.com). Une version de base est mise à la disposition des débutants et des curieux, gratuitement. Les professionnels ont eux le choix entre une tarification sur demande ou un forfait mensuel, pour les plus gros consommateurs de dataviz…

    Airbus, M6 et Nantes Métropole ont déjà franchi le pas. Certains utilisent Bakamap pour comprendre les interactions historiques entre leurs gammes de produits. D’autres l’ont intégrée à leur démarche d’intelligence économique, par exemple en cartographiant les start‑up vers lesquelles s’orientent les investissements de leurs concurrents, et d’autres encore pour visualiser la nature des liens entre tous les termes d’un thésaurus. Pourquoi ne pas vous y mettre à votre tour ? 

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    Contact
    BAKASABLE

    1, rue Suffren, 44000 NANTES
    tél. : 02 40 58 21 16
    e-mail : contact@bakasable.fr
    /// www.bakasable.fr ///

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