Publicité

L'Inist change son modèle économique

  • inist photo.jpg

    Le site de l'Inist à Vandoeuvre-lès-Nancy (CNRS)
  • Raymond Bérard, directeur de l'INIST, annonce une nouvelle politique "qui ne sera plus guidée par la volonté de réaliser du chiffre d'affaires".

    En 2012, l'Inist était secoué par une fronde des chercheurs qui lui reprochaient de revendre des travaux universitaires sans leur autorisation. Deux ans plus tard, son nouveau directeur Raymond Bérard, remet le système à plat et annonce un projet "qui tourne résolument le dos à la stratégie suivie jusqu'ici " avec le lancement du programme "Ingénierie des connaissances".

    Dans un entretien accordé à CNRS Hebdo, Raymond Bérard précise la nature de ce projet : "nous passons d'une logique de production industrielle - qui consistait à vendre des produits documentaires - à une logique de service qui suppose de répondre aux besoins des Instituts du CNRS et, plus largement, de l'enseignement supérieur et de la recherche en matière d'IST​" (information scientifique et technique). Un changement de ligne qu'il résume ainsi : "notre politique ne sera plus guidée par la volonté de réaliser du chiffre d'affaires".

    Remise en service du catalogue Refdoc d'ici l'automne 2014

    Le projet "Ingénierie des connaissances" aura un premier effet : le secteur privé n'aura plus accès au catalogue Refdoc qui rassemble 53 millions de références d'articles, d'ouvrages et d'actes de congrès. Mais les entreprises pourront passer commande d'études de veille par exemple. Refdoc, rouvert à la consultation au mois de février 2014, devrait être remis en service d'ici l'automne 2014 mais uniquement pour les établissements d'enseignement supérieur et de recherche. Les unités CNRS bénéficieront de la gratuité.

    "Ces changements induisent un nouveau modèle économique pour l'Inist​" constate Raymond Bérard. Une étude technico-commerciale sera lancée pour pour définir la répartition entre services gratuits et services payants. Un principe semble être d'ores-et-déjà retenu : "nous veillerons à ce que des tarifs différentiels soient appliqués en fonction des demandeurs".

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    Pour cet épisode spécial Documation, nous nous sommes penchés sur une autre grande tendance de l'année 2024 : la cybersécurité, et plus particulièrement la sécurité dans le domaine de la gestion des données. La protection des données contre les menaces internes et externes est non seulement cruciale pour garantir la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des données, mais aussi pour maintenir la confiance des clients. Julien Baudry, directeur du développement chez Doxallia, Christophe Bastard, directeur marketing chez Efalia, et Olivier Rajzman, directeur commercial de DocuWare France, nous apportent leurs éclairages sur le sujet.
    Publicité

    Serda Formation Veille 2023