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La cybercriminalité dopée par la crise sanitaire

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    La cybercriminalité dopée par la crise sanitaire
    Les rançongiciels sont la première cause des recherches d’assistance (Philipp Katzenberger)
  • La plateforme cybersurveillance.gouv.fr a enregistré une intensification des actes cybercriminels en 2020 et dresse la liste des principaux risques encourus par les entreprises et les particuliers.

    A la faveur de la crise sanitaire, les actes de cybercriminalité ne se sont jamais aussi bien portés. L'année 2020 a été marquée par une série de malveillances qui ont été analysées par la plateforme cybersurveillance.gouv.fr.

    Sur la première marche du podium, "l’hameçonnage sous toutes ses formes reste l’un des principaux vecteurs à l’origine de multitudes d’attaques informatiques, avec une tendance en expansion de l’utilisation du SMS" constate l'étude de cybersurveillance.gouv.fr. Au mois d'avril 2020, une vague d'hameçonnage aux couleurs des Finances publiques a été détectée par les cyber-limiers. Au mois d'août, ce sont des SMS promettant aux TPE une aide financière qui ont été déjoués. 

    Particuliers et professionnels

    En deuxième position, de nombreux piratages de compte en ligne ont été rapportés l'an dernier. Ils présentent la particularité de viser aussi bien les particuliers que les professionnels. Hameçonnage et piratage de compte sont souvent liés : "en effet, un piratage de compte en ligne pourra souvent être permis suite à une tentative d’hameçonnage réussie. Ces deux menaces s’avèrent en outre être des vecteurs prédominants permettant de réaliser d’autres cybermalveillances".

    Quant aux rançongiciels, ils sont la première cause des recherches d’assistance des publics professionnels des secteurs privés et publics. L'année 2020 marque "une intensification sans précédent avec des conséquences souvent désastreuses".

     

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