reconnaissance automatique des photos

Edward Bellamy

 

« Cette image est-elle dans cette banque de photos en ligne ? » Une question récurrente que se posent tous les professionnels chargés de trouver des visuels. À ce jour, la plupart des logiciels de gestion de banques de photos ajoutent à ces dernières des mots-clés ou des libellés en complément des plans de classement pour faciliter les recherches. Souvent issus de laboratoire de recherche, quelques éditeurs ont une approche différente. Leurs outils analysent la photo ellemême pour la caractériser.

Les logiciels de LTU Technologies se chargent d’identifier les copies identiques et les photos proches. Pour ce faire, ils comparent la signature de chaque photo à une base de signatures déjà existante : « Chaque image est segmentée et les différentes parties qui la composent sont analysées en fonction d’une douzaine de facteurs – couleur, formes, texture. À partir de ces données, les algorithmes calculent une signature unique pour chacune », explique Alexandre Winter, dirigeant de LTU. Cette approche permet de repérer les photos identiques mais aussi les groupes de photos similaires ou les photos comportant le même logo, par exemple. La pertinence des résultats, ou plutôt la probabilité, dépend aussi du volume de la base auquel est confrontée chaque photo. L’augmentation du nombre de photos contenu dans les bases améliore la pertinence des résultats. Et l’optimisation des algorithmes, qui datent déjà de quelques années, a permis de limiter la puissance de calcul nécessaire.

des applications à developper

Les technologies de LTU trouvent de nombreuses applications. « En cas de doute, les douaniers peuvent photographier un tableau et le comparer à une base d’oeuvres connues », illustre Alexandre Winter. Outre la douane, les compagnies d’assurances font partie des clients de l’éditeur comme les agences photos qui n’apprécient pas de voir leurs photos reprises sur le web.

 

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Le Syndicat intercommunal d'énergies de Maine-et-Loire (SIÉML) s’est lancé dans un grand projet d’archivage électronique en 2023. L’opportunité de réduire l’impact carbone tout en optimisant les processus est apparue au cours du projet. Agnès Arendo, archiviste et déléguée à la protection des données du SIÉML, revient sur la mise en route et les grandes étapes de ce chantier.