Publicité

OpenFoodFacts, une base de données alimentaires coproduite par 16 000 contributeurs à travers le monde

  • alimentation_bdd.jpg

    600 000 produits alimentaires sont recensés sur Open Food Facts (Pixabay / Alexas_Fotos)
  • Alors que les consommateurs plébiscitent les applications dédiées à l'information alimentaire, OpenFoodFacts présente la particularité d'être enrichie par des milliers de consommateurs qui sont invités à documenter le marché de l'alimentation. 

    Vous utilisez l'application Yuka pour vous informer sur la composition de vos produits d'alimentation ? Avez-vous entendu parler d'OpenFoofFacts ? Cette base de données collaborative recense et analyse plus de 600 000 produits alimentaires en fonction de plusieurs critères : composition nutritionnelle, origine des ingrédients, lieu de fabrication, présence d'allergènes... 

    OpenFoodFacts présente une particularité : elle est coproduite par 16 000 contributeurs à travers le monde (dont 5 590 en France) qui sont invités à scanner les codes barres et photographier les produits. Leurs contributions sont ensuite utilisées pour enrichir la documentation mise gratuitement à disposition des internautes.

    Open data et réutilisation des données

    "Les données sur la nourriture sont d'intérêt public et doivent être libres et ouvertes" expliquent les militants d'OpenFoodFacts ; "toute la base de données est publiée sous forme de données ouvertes (open data) qui peuvent être utilisées par tous et pour tous usages". Cette logique de redistribution des données est pratiquée à grande échelle puisqu'une trentaine d'applications et de services réutilisent ce corpus documentaire collaboratif.

    Lancé en France en 2012, le projet OpenFoodFacts est aujourd'hui décliné en applications mobiles (AppStore, Google Play) et continue de faire appel aux bonnes volontés pour documenter le marché de l'alimentation (développeurs, designers, gestionnaires de projet...) 

     

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    Le Syndicat intercommunal d'énergies de Maine-et-Loire (SIÉML) s’est lancé dans un grand projet d’archivage électronique en 2023. L’opportunité de réduire l’impact carbone tout en optimisant les processus est apparue au cours du projet. Agnès Arendo, archiviste et déléguée à la protection des données du SIÉML, revient sur la mise en route et les grandes étapes de ce chantier.
    Publicité

    Serda Formation Veille 2023