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Du Grand débat à la Grande Annotation, une tentative d'enrichissement collaboratif

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    Plus de 460 000 actions ont déjà été réalisées par 502 personnes (Pixabay / Pexels)
  • Une plateforme d'annotation collaborative et de lecture humaine a été lancée pour "donner du sens au débat".

    Les contributions citoyennes recueillies dans le cadre du Grand débat national sont en cours d'analyse par des sociétés spécialisées dans le traitement des données. Celles-ci ont recours à la puissance du traitement statistique pour faire apparaître les problématiques et les propositions couramment mentionnées dans les cahiers de doléances.

    Mais pour les promoteurs du projet La Grande Annotation, le recours aux outils informatiques est insuffisant : "la lecture de nombreuses contributions nous a convaincus que l’intelligence artificielle seule ne parviendrait pas à restituer fidèlement les idées, opinions et sentiments exprimés par ceux qui ont participé au débat". Aussi ont-ils décidé de faire appel aux internautes pour "donner du sens au débat".

    Amorcer un travail de consolidation

    La Grande Annotation se présente sous la forme d'une plateforme relativement facile à prendre en main. Pour contribuer, il suffit de s'inscrire via un pseudonyme et une adresse électronique. Le contributeur peut ensuite annoter les textes rédigés dans le cadre du grand débat en y associant des libellés. Objectif : faire émerger les idées les plus répandues et regrouper les réponses dont le contenu est similaire. "Il n'est en aucun cas question de juger de l'utilité, de la faisabilité ou de la valeur des idées ou des opinions exprimées par les contributeurs, mais uniquement d'amorcer un travail de consolidation" expliquent les promoteurs du projet.

    A ce jour, la plateforme revendique 460 878 actions réalisées par 502 personnes.

    La Grande Annotation rassemble des chercheurs, des développeurs, des spécialistes de la données, des militants pour l'ouverture des données publiques et plus largement des citoyens. Les auteurs du projet déclarent n'entretenir aucun lien avec les prestataires retenus par le gouvernement dans le cadre du Grand débat. Ils sont en revanche soutenus par les associations Code for France et Data for Good. 

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