Les entreprises tentées par le sur-archivage

Une minorité d'entreprises confie ses archives à un tiers-archiveur Archimag

 

La moitié des entreprises françaises déclare conserver toutes leurs information "par précaution".

Plus de 35 % des entreprises européennes et 50 % des entreprises françaises déclarent conserver toutes les informations relatives à leurs salariés et clients ainsi que toutes leurs données financières "par précaution". Cette tendance au sur-archivage est particulièrement marquée en France (50 %) loin devant l'Espagne (22 %), les Pays-Bas (28 %) ou le Royaume-Uni (30 %).

Selon une étude menée par le spécialiste de l'archivage Iron Mountain, les secteurs de l'ingénierie et de la fabrication sont les plus enclins à conserver toutes leurs informations : 45 % des entreprises déclarent pratiquer cet archivage exhaustif. Viennent ensuite les secteurs de la finance (39 %), des produits pharmaceutiques (33 %) et les services juridiques (30 %).

Tous secteurs confondus, une minorité des entreprises interrogées déclare confier leurs informations à un tiers-archiveur : 28 % des services juridiques, 27 % des services financiers et des producteurs pharmaceutiques, 24 % dans le secteur des assurances.

Ces différentes pratiques archivistiques s'expliquent selon Iron Mountain par la complexité des directives européennes qui "diffèrent grandement d'un pays membre à l'autre. Sans compter que ces lois sont constamment révisées". 

 

 

 

 

Les podcasts d'Archimag
Le Syndicat intercommunal d'énergies de Maine-et-Loire (SIÉML) s’est lancé dans un grand projet d’archivage électronique en 2023. L’opportunité de réduire l’impact carbone tout en optimisant les processus est apparue au cours du projet. Agnès Arendo, archiviste et déléguée à la protection des données du SIÉML, revient sur la mise en route et les grandes étapes de ce chantier.