Publicité

Intelligence artificielle et éthique : ce qui les rapproche, ce qui les oppose

  • ia_ethique.jpg

    intelligence-artificielle-ethique
    Le droit des robots, le respect de la vie privée, l'open source ou encore les armes autonomes font partie des enjeux de l'éthique de l'intelligence artificielle. (Freepik/Starline/CJO)
  • Parler d’éthique à propos de l’intelligence artificielle, est-ce une mode ou une planche de salut ? A vous de juger !

    Intelligence artificielle

    intelligence-artificielle

    Ethique

    colombe-liberte

    Que faire avec...

    • Simuler l’intelligence humaine (à défaut de faire penser la machine comme le ferait un humain).
    • Permettre aux ordinateurs d’apprendre à partir de données : "améliorer leurs performances à résoudre des tâches sans être explicitement programmés pour chacune" (1).
    • Dans une démarche éthique, il y aurait au moins deux principes à appliquer :

    - ne pas nuire aux autres, ne pas leur causer délibérément
    un dommage ;
    - considérer chacun également, sans discrimination.

    Ce qui fait débat...

    • L’IA permet le progrès ; elle est supérieure à l’homme dans de nombreux domaines : reconnaissance des formes, de la voix, aide à la décision, robotique...
    • Pour certains chercheurs (certains Etats ?), l’éthique est un frein à la science et à l’innovation.
    • L’éthique est un fondement de l’action humaine et permet un développement respectueux à la fois de l’humanité et de chacun.
    • Il n’y a pas d’éthique dans l’IA, l’IA est une boîte noire qui risque d’échapper au contrôle humain et de nuire à la société et aux individus.

     

    Pour ou contre...

    • L’IA contribue à sauver des vies. Elle montre son apport pour la prise de décision en matière de santé (exemple : application du programme Watson d’IBM), trouve des développements dans l’armée et la protection civile (l’usage de drones permet de préserver la vie de militaires, pompiers et civils).
    • L’IA crée de l’emploi.
    • Grâce à elle, on automatise de nombreux processus et de nombreuses tâches souvent sans réel intérêt et jusque là assurés par des humains qui peuvent alors se réorienter vers des emplois mieux qualifiés.
    • Les progrès de l’IA entraînent ou amplifient des dangers pouvant notamment conduire à un Etat Big Brother avec la capacité de tout connaître d’un individu, actions, opinions, relations, état de santé, désirs, et d’être potentiellement un danger pour la démocratie.
    • Les machines n’ont pas à décider à la place des hommes.
    • L’automatisation se déroule souvent au détriment des travailleurs les moins formés et les moins mobiles.
    • L’IA profite aux grands groupes, son développement va encore accentuer leur position dominante.

    Demain...

    • Un dilemme éthique fondamental est à résoudre : un système informatique peut-il se voir attribuer une responsabilité ? Peut-il devenir un sujet plutôt qu’un objet ? (2, 3)
    • L’idée d’«ethics by design», pour la conception numérique responsable et sociale, progresse. Les sociétés informatiques se mettent à l’éthique (exemple : collectif Impact IA de Microsoft). On peut former les informaticiens à l’éthique.
    • En matière d’IA, la France n’est pas dans le peloton de tête (rapport de Cédric Villani). Il nous faut avancer davantage pour créer des opportunités économiques et de l’emploi.
    • Que nous réserve demain ? Si une avancée potentiellement
    • risqué est possible, n’y aura-t-il pas quelqu’un pour la tenter ?
    • L’éthique a toujours tendance à courir après la science. 
      
      
      
      
      
      

     

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    Pour cet épisode spécial Documation, nous nous sommes penchés sur une autre grande tendance de l'année 2024 : la cybersécurité, et plus particulièrement la sécurité dans le domaine de la gestion des données. La protection des données contre les menaces internes et externes est non seulement cruciale pour garantir la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des données, mais aussi pour maintenir la confiance des clients. Julien Baudry, directeur du développement chez Doxallia, Christophe Bastard, directeur marketing chez Efalia, et Olivier Rajzman, directeur commercial de DocuWare France, nous apportent leurs éclairages sur le sujet.
    Publicité

    Serda Formations Data 2023