À l’approche de la généralisation de la facturation électronique en France, prévue dans moins de 500 jours, Quadient, éditeur spécialiste de la dématérialisation, de l’automatisation des processus et de la conformité numérique, annonce l’acquisition de l’entreprise Serensia et de sa plateforme de facturation électronique. Cette opération s’inscrit dans une stratégie d’accélération de l’accompagnement des entreprises vers la conformité réglementaire.
Pour Geoffrey Godet, directeur général de Quadient depuis 2018, cette acquisition représente “une opportunité stratégique” à double portée : le renforcement de l’offre d’accompagnement des entreprises face aux obligations réglementaires et le soutien de la croissance de Serensia à travers une levée de fonds. Les deux entreprises disposent du statut de Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP), leur permettant d’opérer dans le cadre du futur système national de facturation électronique. “Ce rapprochement vise à proposer une solution complète et conforme aux entreprises françaises, en particulier aux PME et aux petites entreprises”, précise Geoffrey Godet.
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Accélération européenne et innovation technologique
L’équipe de Serensia, composée d’une quarantaine de collaborateurs, a mis au point une plateforme qui permet de suivre et de gérer l’intégralité du cycle de vie des factures électroniques, tout en étant connectée au réseau européen Peppol (Pan-European Public Procurement Online). Déjà adoptée par des entreprises telles que la RATP ou TotalEnergies, elle traite jusqu’à 200 millions de factures par an.
Fort de 150 000 clients en Europe, dont 80 000 en France, Quadient compte sur cet avantage technologique et ce portefeuille de clients pour accélérer sa croissance au niveau national et européen. L’intégration de Serensia permettra d’élargir les services de sa plateforme en proposant des solutions de digitalisation et d’automatisation des flux entrants et sortants, notamment grâce à l’intelligence artificielle, pour notifier les délais de paiement, les relances ou les tâches à réaliser. “Il s’agit d’un véritable enjeu pour les petites structures qui disposent de moins de temps et d’expertise en la matière”, explique Geoffrey Godet.
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