Adieu les mots de passe, bonjour les Emojis !

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    3 498 308 possibilités de codes grâce aux Emojis (DR)
  • Les émoticônes pourraient remplacer les quatre chiffres traditionnels pour accéder aux comptes bancaires.

    Vous ne vous souvenez jamais des quatre chiffres confidentiels pour accéder à votre compte bancaire ? Bonne nouvelle, il sera bientôt possible de sécuriser vos connexions de façon ludique. L'éditeur britannique Intelligent Environments, spécialisé dans les services bancaires numériques, vient de lancer "le premier mot de passe-Emoji du monde". Les utilisateurs n'auront qu'à choisir quatre emoticônes parmi les 44 mis à leur disposition au lieu des quatre chiffres traditionnels.

    Plus de 3 millions de combinaisons 

    "Le code Emoji est mathématiquement plus sûr que les méthodes traditionnelles et permet 480 fois plus de permutations que les combinaisons à quatre chiffres" souligne Intelligent Environment. Un code à quatre chiffres n'autorise en effet que 7 920 permutations en raison du nombre limité de la suite : 0, 1, 2, 3... 8, 9. En revanche, les 44 Emojis génèrent 3 498 308 possibilités !

    Et selon le spécialiste de la mémoire Tony Buzan, "les êtres humains mémorisent plus d'informations lorsque celles-ci se présentent sous la forme d'images car les dessins sont ancrées dans notre histoire évolutive".
    Selon des chiffres communiqués par Intelligent Environments, un tiers des Britanniques oublie son code et un quart utiliserait le même code pour l'ensemble de leurs cartes bancaires.

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.