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L'Afnor publie son livre blanc sur le Big Data

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    Le Big Data, un marché en attente de normalisation
  • L’association française de normalisation vient de publier un livre blanc intitulé « Big Data : impact et attentes pour la normalisation ». Elle propose une normalisation internationale pour développer le marché.

    Le Big Data (la production et la gestion de données « massives ») est présenté par les acteurs économiques et publics comme un formidable outil de croissance et de développement. Le sujet reste pourtant obscur pour une grande partie de la population et les enjeux liés à la gestion et l’exploitation des mégadonnées sont loin d’être maîtrisés.

    La sécurisation des données, le respect de la vie privée, l’interopérabilité et les conditions de gestion de transmission des données sont autant de problématiques clefs auxquelles les acteurs vont devoir faire face afin de développer un modèle économique viable.

    6 axes de développement

    Dans son livre blanc publié le 15 juin, l’Afnor explore ainsi les normes qui pourraient régir le Big Data d’ici peu. L’outil de régulation rappelle que « leur développement de même que leur adoption est un enjeu concurrentiel » et qu’ « il importe que les acteurs prennent conscience de l’importance de ce levier et réfléchissent à une stratégie appropriée dans le domaine clé des données massives ».

    L’organisme préconise le développement d’une normalisation internationale centrée sur six domaines : la gouvernance de la donnée, la qualité et l’identification des données, l’open data, les opérateurs d’infrastructures, les opérateurs de service Big Data et la normalisation technique.

     

     

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.