Refdoc se tourne vers le libre accès

Refdoc nous permet de vérifier la disponibilité d'un document dans les bases d'archives ouvertes : HAL et BaseLab.

 

Le catalogue Refdoc, avec ses quelques 53 millions de références, évolue vers le libre accès. Depuis le 7 janvier 2013 Refdoc offre la possibilité de vérifier la disponibilité de tout document dans des réservoirs d’archives ouvertes.

Refdoc, le « guichet unique de fourniture de documents pour les utilisateurs à la recherche de copies de documents scientifiques et techniques », de l’Institut de l’information scientifique et technique (Inist) permet désormais de vérifier la disponibilité de tout document dans des réservoirs d’archives ouvertes. En un seul clic, l’utilisateur pourra effectuer une recherche en parallèle de Refdoc dans Hal et Base Lab : l’archive ouverte pluridisciplinaire Hal est destinée au dépôt et à la diffusion d’articles de niveau recherche et de thèses (plus de 200 000 références) tandis que Base Lab (Laboratoire de Bielefeld Academic Search Engine) dispose de plus de 40 millions de références. 

Lors d’une requête, une recherche automatique est effectuée dans les réservoirs d’archives ouvertes en questions et, lorsqu’un document y sera présent, un lien vers le texte intégral sera affiché dans la liste des résultats. L’Inist annonce également que Refdoc intégrera les références de plusieurs autres réservoirs d’archives ouvertes courant 2013.

 

Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.