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Cloud computing : ConsenSys et AMD main dans la main pour un nouveau projet basé sur la blockchain

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    Le projet W3BCLOUD a pour objectif de créer un espace de données optimisé pour les entreprises publiques et privées. (pixabay/TheDigitalArtist)
  • La nouvelle plateforme deviendrait la première structure en blockchain à servir les secteurs privé et public avec le cloud.

    La jeune entreprise ConsenSys s’est trouvé un allié de choix pour développer un projet de blockchain. Ce n’est autre qu’AMD, un des principaux fabricants de cartes graphiques et de microprocesseurs dans le monde.

    Le projet W3BCLOUD a un but simple : créer un espace de données optimisé pour les entreprises publiques et privées souhaitant transférer leur base de données existante sur une data base décentralisée. Cette plateforme utilisera la technologie blockchain pour la décentralisation des informations et le cloud permettra l’accessibilité et la fonctionnalité non stop de la data base via internet.

    Pour le secteur public et privé

    La plateforme propose un accès à un service sur mesure selon les besoins des entreprises, et surtout d’accélérer le développement de cette technologie au sein des entreprises et des gouvernements. W3BCLOUD se félicite d’être la première plateforme indépendante de cloud computing en blockchain au monde à répondre à la fois aux besoins du secteur public et du secteur privé. C’est l’ambition voulue par le duo d’entreprises après une année 2018 compliquée. En effet, ConsenSys a du revoir son effectif à la baisse et renoncer à certains projets, et du côté d'AMD, la chute des cryptomonnaies a fait tomber le cours de ses actions de 20% en octobre, avec une perte de 40% sur l'année.

    Quel rôle pour AMD ?

    AMD met à disposition de ConsenSys du matériel de haute performance pour optimiser la création de ce réseau en blockchain. AMD se dit ravi de participer à un projet de cette envergure, qui permettra de multiplier cette pratique et surtout d’encourager des entreprises mais aussi des gouvernements à l’utiliser.
    Depuis quelques années, AMD dédie une partie de ses produits aux domaines du minage, de la blockchain et de la cryptomonnaie d’où son grand intérêt pour mener ce projet à bien. Le géant américain précise même qu’une partie importante de son chiffre d’affaires provenait du minage.

    Une demande qui augmente 

    La demande augmente dans ce domaine pour différentes raisons, surtout venant des entreprises et des gouvernements. En plus du coût et d’un impact environnemental à priori réduit par rapport à l’utilisation d’un server classique, la sureté d’un tel système a déjà été prouvée : Bitcoin utilise la blockchain depuis une décennie et n’a jamais connu la moindre infiltration ou corruption dans son système.

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    Couverture guide pratique Archimag n°59
    Doucement, mais sûrement, la blockchain prend ses marques. Cette technologie propose un nouveau modèle de base de données permettant le stockage et la transmission d’informations de manière distribuée et sécurisée. La cryptomonnaie bitcoin s’appuie sur elle. Elle est une évolution des mentalités et réclame un nouveau cadre juridique. Son potentiel économique se dessine. Met-elle en danger les tiers de confiance ? L’Etat s’y intéresse, tandis qu’à l’étranger, de pays en pays, les cas d’usage se multiplient. Au niveau international, un travail de normalisation est en cours. La blockchain doit trouver sa place dans le système d’information, en articulation avec les processus métier. De multiples usages peuvent s’appuyer sur la blockchain. Ce qui se traduit par une grande diversité de sociétés proposant conseils et développement. Et ce que montrent aussi des retours d’expérience.
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