Mettre la confiance au cœur du fichier : pourquoi KeeeX change les règles du jeu contre la désinformation

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    KeeeX
    Concrètement, KeeeX insère dans le fichier une triple preuve : un condensat cryptographique unique, un horodatage s’appuyant sur le protocole RFC 3161 et la signature de l’émetteur.
  • La désinformation n’est plus un risque théorique : le Global Risks Report du World Economic Forum la place désormais dans le Top 10 des menaces mondiales. Les marchés financiers en ont déjà fait les frais : le 22 novembre 2016, un faux communiqué annonçant le renvoi du directeur financier de Vinci et la révision de ses comptes a provoqué une chute éclair du titre avant qu’il ne se rétablisse – un trou d’air de plusieurs milliards d’euros dû à une seule information falsifiée. Dans ce contexte, la proposition de KeeeX, fondée à Marseille en 2014, résonne comme une évidence : faire du fichier lui-même le gardien de sa propre authenticité. 

    L’entreprise revendique, en effet, deux brevets, près d’un million d’euros levés et le statut de première solution de métadonnées sécurisées au monde. “Nous voulons que chaque objet numérique puisse déclarer qui il est, d’où il vient et ce qui l’a transformé, sans jamais dépendre d’une base de données externe”, résume Manuel Henocque, son directeur général.

    Une capsule de confiance embarquée, vérifiable hors ligne

    Concrètement, KeeeX insère dans le fichier une triple preuve : un condensat cryptographique unique, un horodatage s’appuyant sur le protocole RFC 3161 et la signature de l’émetteur. Le format du document ne change pas : un PDF reste un PDF, une image reste une image. Glissé dans le “vérificateur” – même sans connexion – le fichier prouve instantanément son intégrité : la moindre altération casse le sceau et révèle la manipulation. 

    De la capture au cycle de vie documentaire

    La technologie n’est pas qu’un concept : elle vit déjà dans une suite logicielle complète. KeeeX Fusion injecte la certification dans les pipelines GED ou DevOps des grandes entreprises. Une application mobile facilite la collecte de preuves terrain – utile aux experts d’assurance – tandis qu’un widget de vérification s’intègre dans un portail client ou un CMS pour un “check” en un clic.

    Cette brique “invisible” irrigue plusieurs secteurs : les banques et assureurs, qui ont gagné jusqu’à 30 % d’efficacité supplémentaire dans la détection de faux justificatifs ; l’industrie, où la collaboration avec ST Microelectronics relie une puce NFC au PDF technique d’un produit pour lui offrir un passeport numérique tout au long de son cycle de vie ; les médias enfin, qui peuvent publier une photo ou une vidéo estampillée KeeeX pour rassurer lecteurs et agences face aux deepfakes.

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    Une réponse prête pour l’IA Act et le Digital Product Passport

    Alors que l’IA Act européen exigera bientôt le marquage explicite de tout contenu généré ou modifié par une IA, KeeeX fournit déjà un “sceau” invisible et réversible. Le fichier devient ainsi sa propre attestation de conformité, sans surcoût d’infrastructure.

    Modèle économique lisible et sobriété numérique

    La tarification, calculée au fichier certifié ou en licence illimitée pour les gros volumes, vise à démocratiser la preuve sans gonfler les budgets IT. Surtout, un document “keeexé” reste vérifiable à vie même si l’abonnement s’arrête : la pérennité est dans le contenu, pas dans la plateforme. Ce « passeport embarqué » réduit les appels API et évite le surstockage de doubles, avec à la clé une économie mesurée de bande passante et d’énergie.

    Vers le « PDF de l’authenticité »

    Pour les professionnels de l’information et de la data – archivistes, records managers, documentalistes, etc. – l’enjeu est immédiat : garantir qu’un fichier de 2025 dira encore la vérité en 2055, indépendamment des outils et des modes.  Au moment où une simple fausse dépêche peut faire vaciller une capitalisation boursière, KeeeX démontre qu’une poignée de métadonnées invisibles peut, à l’inverse, rétablir la confiance sans perturber les usages. Parce que dans l’économie de l’information, la valeur ne réside plus seulement dans la donnée, mais dans la preuve que cette donnée est authentique.

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