Gestion de la communication client : quelles solutions pour quels usages


La relation client reste l’une des grandes priorités des entreprises. Si cela n’a rien de réellement nouveau, rappelons que la relation client a été bouleversée par deux années de pandémie, avec désormais un nouveau rapport à la fidélisation et à l’expérience client. Dans ce contexte, les entreprises doivent trouver le moyen de garder l’humain dans la relation, tout en offrant une expérience optimale à leurs clients. Et pour cela, le principal mot d’ordre est la confiance.

Les relations avec les clients ne peuvent plus être précipitées. Si nous apprécions tous le fait que des personnes se souviennent de nous et de certains détails importants à notre sujet, nous préférons que cela se fasse par le biais de conversations et d'interactions, et non pas parce que nous avons été harcelés par téléphone ou sur internet. C’est la même chose pour la relation client. Stop donc aux envois de masse à l’aveugle et aux communications dépourvues de personnalisation. 

Trop d'entreprises se concentrent encore sur la collecte, plutôt que sur la sécurité des données, et sur l'acquisition de clients, au lieu de pointer leur attention sur la fidélisation. Et ce, alors qu’il est cinq fois plus difficile (et plus coûteux) pour une entreprise d’attirer un nouveau client que de conserver un client existant. Sans compter, que les clients fidèles dépensent davantage.

Les entreprises doivent donc se concentrer sur l'amélioration de la gestion des données dont elles disposent déjà et les utiliser pour mieux communiquer avec leurs clients, être activement à l’écoute de leurs attentes et créer du lien.

Télécharger le supplément 

 

Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.