Devenue incontournable dans de nombreuses organisations, l'intelligence artificielle représente également un fardeau pour l'environnement. Selon l'association Shift Project, elle pourrait représenter 35 % de la consommation électrique des centres de données à l'horizon 2030. Une situation intenable pour l’Institut du Numérique Responsable (INR) qui vient de dévoiler sa Charte de l’IA responsable.
"Avec la signature de cette charte (…) nous nous engageons à mettre en place et/ou utiliser des Systèmes d'Intelligence Artificielle (SIA) responsables" explique l'INR. Cette association présente en France, en Belgique et en Suisse plaide notamment en faveur d'une IA écoresponsable et préconise d'adopter "des modèles d'IA frugaux au regard des usages". Un plaidoyer qui passe par la mise en œuvre les pratiques moins énergivores pour l'entraînement et l'utilisation de l'intelligence artificielle. Autre piste d'amélioration, l'évaluation des modèles d'IA tout au long de leur cycle de vie.
Transparence à l'égard des utilisateurs
L'association appelle également les acteurs de l'IA à faire preuve de transparence à l'égard des utilisateurs en particulier sur les sources utilisées pour l'entrainement des modèles de langage. De même, l'INR leur demande d'expliquer "le fonctionnement des algorithmes d'IA de manière claire et accessible (en précisant les principes, les sources, les données exploitées et les facteurs influençant les résultats finaux)".
Cette charte vient renforcer un précédent document intitulé Charte numérique responsable déjà publié par l’Institut du Numérique Responsable.