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Couperin met un terme à l'accord passé avec Springer

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    La décision de Couperin représentera un manque à gagner de millions d'euros pour Springer (Springer)
  • Le consortium revendique une baisse du prix des abonnements aux revues scientifiques en raison de l'essor des articles publiés en open access.

    "En 2018, les chercheurs français ne liront plus les revues SpringerNature". En quelques mots, le consortium Couperin a indiqué qu'il avait décidé de ne pas renouveler l'accord national passé avec l'éditeur Springer.

    ​Cette décision intervient après treize mois de discussions tendues entre le consortium mandaté par la recherche académique française et le groupe éditorial allemand : "les négociations ont abouti à une impasse, conséquence de la divergence d’approche économique entre l’éditeur et les établissements d’enseignement supérieur et de recherche" explique Couperin. Ce dernier revendique une réduction du prix des abonnements en raison "de l'augmentation continue de la part des articles publiés en open access". L'éditeur, pour sa part, fait valoir une augmentation de 3 % du nombre d'articles publiés dans ses 1185 revues.

    Un manque à gagner de 5 millions d'euros pour Springer

    Selon Couperin, ce non renouvellement représentera un manque à gagner de 5 millions d'euros par an pour Springer. Auquel il faut ajouter "un impact négatif en terme de citations et de soumissions d’articles".

    Plus largement, le consortium Couperin souhaite valoriser des voies alternatives d'accès aux revues scientifiques comme l'open access. A ses yeux, l'accès libre constitue "l'incontestable avenir de la communication scientifique".

     

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.

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