Réinventer les métiers & le business modèle de l’information et de la connaissance dans un monde complexe

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    Conférence du 22 septembre 2020 lors du Salon Documation (Archimag / Texier)
  • La première journée du Salon Documation 2020 s'est ouverte avec une conférence consacrée aux enjeux de la connaissance dans un monde complexe.

    Désinformation, infobésité, marché de la donnée... Trois enjeux - parmi d'autres - auxquels les professionnels de l'information-documentation doivent répondre.

    Pour Denis Berthault, président du GFII, le marché de la donnée est hautement stratégique : "la France doit avoir une approche d'intelligence économique sur ce marché car la donnée constitue un actif stratégique vital". A ses yeux, la donnée doit être de qualité... mais pas seulement. Elle doit également être servie par des algoritmes de performants pour donner toute sa puissance.

    Analyse similaire pour Caroline Faillet, créatrice du cabinet Opinion Act, qui constate "le passage d'un rapport de force à un rapport de flux entre les entreprises et les consommateurs. Il faut rendre les entreprises data driven". Son cabinet a d'ailleurs "infiltré" une "data insider" au sein de la SNCF pour aider le transporteur à résoudre le problème des informations disséminées dans une multitude de silos.Objectif : acquérir une vision transversale du marché.

    Comprendre les schismes contemporains

    Pour Christian Harbulot, fondateur de l'Ecole de guerre économique, le marché contemporain se définit par une notion : le désordre. "Nous amenons nos élèves à acquérir une grille de lecture susceptible de comprendre les schismes qui sont à l'oeuvre et qui vont impacter le marché".

    Mickaël Réault, PDG de l'éditeur de solutions de veille, plaide de son côté pour une combinaison associant la veille web et la veille terrain qui permet de remonter des informations de grande valeur pour les organisations. "Les organisations doivent privilégier une approche socio-prospective si elles veulent anticiper les futures évolutions".

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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