Alors qu'ils sont de plus en plus nombreux à recourir à l'intelligence artificielle générative, les internautes et les entreprises sont en droit de se poser une question : que deviennent les données personnelles une fois qu'elles sont utilisées par Gemini, ChatGPT ou Mistral ? La Cnil apporte des réponses concrètes pour s'y opposer sur les principales plateformes.
Ces dernières proposent en effet aux utilisateurs de signifier leur refus en quelques clics via les paramètres du service. Selon l'IA générative utilisée, il s'agit des rubriques portant des noms variés : "Gestion des données", "Confidentialité", "Préférences", "Paramètres" ou "Confidentialité des données". La procédure d'opposition est alors réalisable en moins d'une minute.
Formulaire de contact
Il est également possible de déposer une demande d’opposition via un formulaire de contact pour Gemini (Google), Meta AI (Meta), WhatsApp, et LinkedIn. Mais, à l'usage, cette procédure se révèle plus longue. Dans le cas de Gemini par exemple, "un formulaire est à remplir dans lequel des captures d’écran des données personnelles à corriger et/ou effacer sont à fournir" précise la Cnil.
De son côté, l'Autorité de protection des données (l'équivalent belge de la Cnil) préconise des recommandations similaires et rappelle que le droit d’opposition est applicable dans toute l'Union européenne : "Toutes les plateformes en ligne qui utilisent les données utilisateurs pour développer des IA (sur la base de leur intérêt légitime) doivent informer de la possibilité de s’opposer à ce traitement, et prévoir des procédures facilitant l’exercice de ce droit d’opposition. "