A l'occasion des Salons Solutions, Numen annonce le lancement de la solution d'échanges sécurisés Numen Exchanges et la création de l'association Agora-Link destinée à définir une norme sur les identités, les flux et les adresses de coffres-forts numériques.
Numen souhaite lutter contre la "dématérialisation cynique" en lançant son offre Numen Exchanges, une solution de sécurisation, d’optimisation et de dynamisation des échanges dématérialisés. Elle répond aux exigences d’envois, de réception et de retour de documents de formats hétérogènes avec l’application d’une signature électronique. Cette solution permet la distribution électronique certifiée de documents de gestion, la contractualisation (signature électronique), le paiement contrôlé au format SEPA, l’archivage électronique à valeur probatoire et une application de processus métier. Ce portail d’échanges certifiés se veut novateur, puisqu’il souhaite offrir une approche communautaire de bénéfices partagés avec les utilisateurs, leur proposant également un coffre-fort numérique personnel, des formulaires pour faciliter leurs demandes ou réponses ainsi qu’un système de paiement électronique. Une solution destinée à renforcer l’acceptation et l’utilisation de la dématérialisation par le plus grand nombre.
Lever les freins à la dématérialisation
De plus, Jérôme Mendiela, responsable business développement de Numen, profite des Salons Solutions pour annoncer en avant-première la création officielle de l’association professionnelle Agora-Link. Née d’un groupe de travail constitué il y a six mois avec d’autres opérateurs du marché tels que Data One (spécialisé dans les documents de communication) ou Coffreo (coffres-forts électroniques), cette association souhaite "lever les freins et les incertitudes qui pèsent sur le marché de la dématérialisation" en établissant une norme destinée à garantir l’interopérabilité, la pérennité et la réversibilité des documents dématérialisés que leur confient leurs clients. "Cette norme permettrait de libérer l’utilisateur des lieux de conservation qui lui sont souvent imposés, explique Jérôme Mendiela. En effet, désigner l’identité numérique des personnes, les flux numériques et les adresses de coffres-forts numériques de façon normée permettrait à tous les utilisateurs de choisir la plateforme de conservation de leurs documents, de changer de prestataire quand ils le souhaiteraient, et de centraliser éventuellement leurs documents au même endroit. Ils ne se sentiraient plus piégés par des coffres-forts imposés ». Cette démarche, qui se veut "humble et efficace", se définit comme "le chaînon manquant de la dématérialisation, celui qui permettra l’accélération de son développement et l’avènement d’un véritable écosystème".
