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Souveraineté numérique : la Cour des comptes formule 5 recommandations

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    La Cour des comptes formule cinq recommandations pour la sécurisation des SI civils d'État. (8photo/Freepik)
  • Comment mieux prendre en compte les enjeux de souveraineté des systèmes d’informations civils de l’État ? La Cour des comptes s’est penchée sur le sujet et formule ainsi cinq recommandations à destination des ministères.

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    L’offre technologique et numérique est aujourd’hui très largement dominée par les champions américains. Que ce soit en matière d’hébergement des données, d’applications et de logiciels ou encore de matériels technologiques. Avec la pression des cyberattaques, mais aussi des lois extraterritoriales - notamment américaines - comment garantir la souveraineté des systèmes d’information de l’État ? En réalisant un état des lieux des systèmes civils, la Cour des comptes formule cinq recommandations.

    Se préparer à l’évolution rapide de l’IA et l’informatique quantique

    En effet, “les diligences menées par la Cour dressent un panorama de situations très diverses selon les ministères pour la gestion des données sensibles, sans que la Dinum soit en mesure de faire prévaloir une doctrine claire”, peut-on lire dans le rapport. Or, l’institution estime qu’un engagement “devient de plus en plus prégnant dans le contexte du développement rapide de l’intelligence artificielle et la perspective de l’informatique quantique”. Cartographie des données sensibles à sécuriser, définition d’une stratégie claire et chiffrée, déploiement d’outils souverains… Les solutions prennent plusieurs formes et concernent principalement la Direction interministérielle du numérique.

    Les cinq recommandations dans le détail : 

    • Au sein de la Dinum : “mettre en place en 2026 avec les ministères un calendrier de déploiement d’outils de bureautique et de communication respectant la souveraineté des données”.
    • À l’occasion de la révision de la feuille de route de la Dinum : “intégrer une stratégie de souveraineté numérique qui définisse, notamment, les modalités de développement et d’exploitation des applications informatiques de l’État, et procéder à son chiffrage”.
    • Au sein de la Dinum, de la Direction générale des finances publiques et du Secrétariat général du ministère de l’intérieur : “définir la trajectoire de convergence des clouds interministériels pour les rendre plus performants et augmenter significativement leur utilisation mutualisée par l’ensemble des ministères civils”.
    • Au niveau de la Dinum et de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information : “veiller à ce que chaque ministère cartographie en 2026 l’ensemble de ses données sensibles à héberger de manière souveraine”.
    • Au sein de la Délégation au numérique en santé : “assurer la souveraineté de l’hébergement des données de santé en alignant la certification “Hébergeur de données de santé” sur les exigences de la qualification SecNumCloud en matière de protection vis-à-vis du droit extra-européen”.
       
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