Le Tour de France, c'est aussi du Big data !

  • Le Tour (@A.S.O.).jpg

    Arrivée de la deuxième étape du Tour de France 2015 (@A.S.O.)
  • Les capteurs placés sous la selle des coureurs vont générer 42 000 points géospatiaux et 75 millions de relevés GPS. 

    Les 198 coureurs du Tour de France vont dépenser beaucoup d'énergie pour parcourir les 3 344 kilomètres de l'édition 2015. Mais ils vont également produire beaucoup de données : les 22 équipes présentes vont en effet générer 42 000 points géospatiaux et 75 millions de relevés GPS tout au long des trois semaines de course. 

    Chacun des coureurs est tracé en temps réel grâce à un capteur placé sous la selle du vélo. Les données recueillies par la société Dimension Data sont ensuite traitées et analysées avant d'être mises à disposition des équipes et des médias. Elles seront également diffusées auprès du grand public sur le site officiel du Tour de France. "Cette technologie permettra aux amateurs de cyclisme de suivre la course comme jamais auparavant. La capacité de suivre les coureurs ainsi que la possibilité d'obtenir des informations exactes sur les coureurs ne sont que quelques exemples des innovations introduites grâce à cette solution" souligne Jeremy Ord, PDG de Dimension Data.

    Une vitesse stupéfiante de... 104 km/h !!!

    Troisième événement le plus médiatisé du monde, le Tour de France a prévu large pour que les internautes puissent accéder à son site de suivi en direct : la plateforme peut en effet prendre en charge 17 millions d'utilisateurs et 2 000 demandes d'accès à une page par seconde.

    Une phase de test a été réalisée au mois de juin dernier lors du Critérium du Dauphiné. Les données collectées ont de quoi donner le vertige : un cycliste a été chronométré à la vitesse stupéfiante de... 104 km/h !

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.