En marge de l'Université AFCDP des Délégués à la protection des données qui s'est tenue la semaine dernière à Paris, l'intelligence artificielle s'est invitée dans les débats des DPO.
Un an après l'invalidation du Privacy Shield, une minorité d'organisations a organisé le rapatriement du traitement de leurs données critiques ou métiers en Europe.
l’AFCDP (Association Française des Correspondants à la protection des Données à caractère Personnel) vient de franchir le cap de 5000 professionnels de la conformité à la Loi Informatique & Libertés et au RGPD.
La 13ème université de l'AFCDP a permis de constater un surcroît d'activité autour du règlement européen sur la protection des données personnelles mais aussi une source de complexité pour les entreprises.
L'AFCDP souhaite "promouvoir une culture de l'éthique" parmi les Délégués à la protection des données qui seront en charge de l'application du Règlement européen sur la protection des données à partir du 25 mai prochain.
A l'occasion de la 12ème université de l'AFCDP, la présidente de la Cnil a rappelé les retards des entreprises pour recruter des délégués à la protection des données personnelles.
Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".