Johnny Hallyday bête de scène et (gros) producteur d'archives

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    Johnnay Hallyday en 1961 (Ina)
  • Le chanteur mort aujourd'hui à l'âge de 74 ans aura été à l'origine d'un monumental corpus documentaire constitué tout au long de sa vie.

    Impossible de recenser avec précision le patrimoine documentaire consacré à Johnny Hallyday mort aujourd'hui à l'âge de 74 ans. Le chanteur aura donné naissance à un monumental corpus d'articles dans la presse française. Notamment dans Paris-Match dont il a fait la "Une" à 77 reprises ! L'hebdomadaire lui rend d'ailleurs hommage en publiant une sélection de photographies de l'idole des jeunes sur scène.

    D'autres clichés sont publiés par le quotidien Sud-Ouest à l'occasion des concerts donnés par le chanteur de 1960 à 2017 à Pau, La Rochelle, Agen...

    Johnny aux Archives nationales

     Du côté des archives audiovisuelles, l'Ina propose de nombreux documents produits depuis les débuts du chanteur jusqu'à sa mort : 314 vidéos, 40 archives audio... Au total, l'occurrence Johnny Hallyday apparaît 3 919 fois dans les fonds de l'Ina faisant de l'interprète de "Toute la musique que j'aime" le chanteur le plus le plus présent dans les archives audiovisuelles conservées en France. Parmi les curiosités mises à disposition des internautes ce reportage que lui avait consacré "Cinq colonnes à la Une" donne un aperçu du phénomène Johnny en 1966.

    Europe 1 possède également de nombreuses archives et invite les internautes à retrouver des concerts, des reportages et des interviews du chanteur.

    Plus étonnant, Johnny Hallyday a également sa place aux Archives Nationales où son nom apparaît dans 9 inventaires dans la Salle des inventaires virtuelle de la vénérable institution.

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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