Au terme de deux jours de négociations, le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a dévoilé la composition du nouveau gouvernement dirigé par Gabriel Attal. A la surprise générale, Rachida Dati a été nommée à la tête du ministère de la Culture malgré sa mise en examen pour corruption et trafic d'influence.
Interrogé sur cette mise en examen, Gabriel Attal estime que "dans notre justice, il y a un certain nombre de grands principes. Il y a notamment la présomption d'innocence". Le Premier ministre a par ailleurs vanté "une femme d'engagement [qui] toute sa vie s'est battue pour obtenir ce qu'elle voulait".
"Un parti de traîtres de gauche et de traîtres de droite"
Réputée pour son franc parler, Rachida Dati n'avait jusqu'ici pas mâché ses mots sur la macronie la qualifiant, en 2021, de "parti de traîtres de gauche et de traîtres de droite. En Marche, ça se réduit à quoi ? À Emmanuel Macron !"
A peine nommée au gouvernement, Rachida Dati a été exclue de son parti Les Républicains. Eric Ciotti, président des Républicains, estime qu'en rejoignant le gouvernement Rachida Dati s'est "placée en dehors de notre famille politique".
Actuellement maire du 7ème arrondissement, Rachida Dati succède à Rima Abdul Malak qui occupait ce poste depuis mai 2022.
![emmanuelle-bermes-numerique-patrimoine](https://www.archimag.com/sites/archimag.com/files/styles/vignette/public/web_articles/image/emmanuelle-bermes-emotion-numerique-patrimoine.jpg?itok=HWfTR-dk ""La culture numérique reste dépréciée d'un point de vue intellectuel et émotionnel", affirme Emmanuelle Bermès. (Bruno Texier/Archimag)")
