86 % des internautes Français sont présents sur un réseau social

Facebook, YouTube et Twitter en tête des réseaux les plus connus des internautes Archimag

 

Les Français plébiscitent les réseaux sociaux mais y ont consacré moins de temps en 2013.

86 % des internautes français se déclarent membres d'au moins un réseau social. Un chiffre en hausse de 4 % par rapport à 2012 mais qui cache une autre tendance : le temps passé sur les réseaux sociaux est en baisse.

Selon le baromètre annuel publié par l'IFOP, les trois réseaux sociaux les plus connus sont Facebook (97 %, + 2 points), YouTube (95 %, + 1 point) et Twitter (94 %, + 5 points). Viennent ensuite Skype (89 %), Google+ (87 %), Dailymotion (86 %) et Copains d'avant (84 %).

Du côté des réseaux sociaux professionnels, LinkedIn maintient sa place de leader (47 %, + 14 points) devant son concurrent français Viadeo (36 %, + 5 points).

Pratique réelle

L'IFOP distingue la notoriété des réseaux sociaux et leur pratique réelle par les internautes. Ainsi, si Facebook est connu par 97 % des internautes français, seulement 63 % d'entre eux possèdent un compte. Moins de la moitié des membres Facebook (46 %) s'y connecte chaque jour.

Quant à Twitter, son taux de notoriété est très élevé (94 %) mais seuls 17 % des Français disposent d'un compte en 2013 ; et seulement 19 % des Twittos se connectent quotidiennement.

Selon l'IFOP, les internautes adressent un certain nombre de critiques aux réseaux sociaux : crainte pour leurs données personnelles (60 %), rejet de la publicité en masse (44 %). Pour autant, une majorité de 55 % ne souhaite pas se désinscrire d'un ou plusieurs réseaux sociaux dont ils font partie.

Mais la curiosité pour les réseaux sociaux est peut-être en train de s'émousser : seulement 5 % des internautes pensent s'inscrire sur un nouveau réseau dans les prochains mois.

 

 

Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.