Les archives photographiques de France-Soir dormiront toutes à Paris

L'Hôtel de Lamoignon abrite la Bibliothèque historique depuis 1969 Patrick Janicek

 

Les archives photographiques du quotidien France-Soir, liquidé cet été, ont échappé de peu au démembrement. La Ville de Paris est intervenue juste à temps pour réunir l'ensemble du fonds d'archives, lequel sera désormais conservé par la Bibliothèque historique.

En juillet dernier, la mise en liquidation du journal France-Soir avait donné lieu à la dispersion des actifs du quotidien par le tribunal de commerce de Paris. A cette occasion, le fonds d’archives photographiques postérieur à 1980 avait été racheté par un particulier (consultez l'article d'Archimag du 11 octobre dernier). Pourtant, il semblerait que l’entrepreneur en immobilier ne mette jamais la main sur ces archives : le fonds vient de faire l’objet d’une préemption de l’Etat à la demande et pour le compte de la Ville de Paris, laquelle a annoncé hier avoir déboursé, pour cette acquisition, la somme de 11 000 euros.

Ces archives partent rejoindre l’ancien fonds photographique de France-Soir (antérieur à 1980), offert par la capitale à sa Bibliothèque historique en 1986. Vendu à l’occasion du déménagement du journal de son mythique siège de la rue Réaumur, il comportait un million de photographies, plaques de verre, négatifs ou encore épreuves de presse de Paris-Soir (1929-1944) puis de France-Soir (fondé en 1944).

Echappant de peu à la dispersion, les archives du quotidien disparu sont désormais réunies afin d’être conservées et traitées par la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, située dans l’Hôtel de Lamoignon, dans le quatrième arrondissement.

Les podcasts d'Archimag
Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".