Jérôme Ribeiro : "Mettre l’intelligence artificielle au service de l’humanité"

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    Les mission d'EuropeIA sont d'acculturer, de démystifier, de sensibiliser et de former à la fois le grand public, les étudiants, les institutionnels, et les entreprises aux enjeux de l’intelligence artificielle. (Canva)
  • Jérôme Ribeiro est vice-président du conseil d’administration et du bureau de l’Institut EuropIA. Sensibiliser, former et démystifier l’intelligence artificielle, telles sont les missions de cette organisation à but non lucratif reconnu d'intérêt général. 

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    questions_europeia_jerome_ribeiro.jpgQuelle est la raison d’être de l’Institut EuropIA ?

    l’Institut EuropIA est un organisme à but non lucratif reconnu d’intérêt général, dont l’objectif est d’acculturer, démystifier, sensibiliser et former à la fois le grand public, les étudiants, les institutionnels, et les entreprises aux enjeux de l’intelligence artificielle (IA). Il a été créé par Marco Landi, ancien président monde d’Apple. J’œuvre à ses côtés pour l’international, et notamment le continent africain.

    La raison d’être et la mission de cet institut est de « re»penser à un avenir du monde où l’humain serait au cœur de l’IA, de promouvoir l’égalité de toutes les femmes et de tous les hommes, et d’envisager les développements de l’IA de manière éthique, responsable et vertueuse : « l’IA au service de l’humanité ».

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    Notre objectif est de nous préparer à répondre aux enjeux de notre société en général, et en particulier aux enjeux de la transition numérique, par le biais d’une IA éthique qui place l’humain au centre de ses activités.

    Vous avez également créé AfriquIA. Qu’attendez-vous de cette initiative ?

    Créer AfriquIA a coulé de source. Nous avons pu naturellement capitaliser sur l’écosystème et le dynamisme qui existaient déjà sur le continent africain pour créer un prolongement de EuropIA. L’organisation aura toutefois son identité et correspondra bien évidemment aux impératifs et défis propres à ce continent.

    Au sein de ces deux organisations, nous demeurons convaincus que le futur des deux continents est étroitement et nécessairement lié concernant ces technologies disruptives. AfriquIA sera présidé par Saida Belouali, professeur d’éthique appliquée à l’IA à l’Université Mohammed Premier (UMP) d’Oujda, au Maroc.

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    Les organisations sont-elles sensibilisées aux enjeux de l’IA ?

    Depuis ChatGPT, les organisations se sentent précisément concernées et sont de plus en plus sensibilisées, notamment face aux craintes du grand public. Il faut comprendre et faire comprendre que l’IA est un outil et doit le rester, mais au service de l’humanité.

    Il faut éviter les biais, car l’IA est construite par des humains… Notre mission prend ainsi tout son sens. Il faut encadrer et réguler quand c’est nécessaire, rester vigilant et alerter quand il le faut. Ce sont entre autres les missions centrales de ces deux organisations : mettre l’humain au cœur de l’IA et l’IA au service de l’humanité.

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