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Qu'est-ce que la librairie Ammareal, le livre solidaire, et que propose-t-elle aux bibliothèques ?

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    "Bien sûr, à la vente des livres, nous reversons 10 % du prix à la bibliothèque et 5 % à une des organisations que nous soutenons", explique Renan Ayrault, président d'Ammareal. (Freepik)
  • Ammareal, le livre solidaire est une librairie d’occasion sur internet créée en 2013. Sa particularité ? Elle s’approvisionne auprès des bibliothèques et des associations, dans une logique d’économie circulaire, sociale et solidaire. Rencontre avec Renan Ayrault, son président-fondateur.

    Renan-Ayrault-AmmarealQu'est-ce qu'Ammareal et qui est derrière ?

    J’ai fondé Ammareal, le livre solidaire, en 2013 à Grigny (Essonne). Ammareal est libraire d’occasion en ligne. Nous sommes aujourd’hui une équipe de onze personnes, dont Hania, en charge d’accueillir nos partenaires bibliothèques.

    >Lire aussi : La librairie, une espèce de commerce en voie de disparition ?

    Nous étions presque tous au chômage depuis plus de deux ans quand nous avons rejoint, et pour moi lancé, l’aventure Ammareal. Derrière Ammareal, il y a aussi un engagement humaniste puisque nous reversons 5 % du prix de vente de chaque livre à quatre organisations caritatives que nous soutenons : Mots et Merveilles (Nord), la Fondation Decitre (Rhône), le Secours Populaire Français et Bibliothèques Sans Frontières.

    Nous donnons aussi un grand nombre de livres.

    Quels sont les services d'Ammareal dédiés aux bibliothèques ?

    Nous proposons aux bibliothèques (municipales, départementales, universitaires, de recherche) de reprendre leurs livres désherbés et leurs dons. Nous reprenons tous les livres, quel que soit leur âge (avec ou sans ISBN), quel que soit leur contenu, quelle que soit leur langue. Nous les reprenons avec leurs protections, cotes, codes-barres, etc.

    >Lire aussi : Les librairies menacées par le prêt d'ebooks en bibliothèque

    Nous fournissons cartons et palettes gratuitement et payons pour le transport. Et bien sûr, à la vente des livres, nous reversons 10 % du prix à la bibliothèque et 5 % à une des organisations que nous soutenons.

    Nous venons en complément des méthodes que la bibliothèque pourrait déjà utiliser pour se défaire de ses livres. La convention que nous proposons est très simple et très souple, avec un minimum d’engagement pour les bibliothèques. En 2018, nous avons collecté plus de 1 million de livres auprès de plus de 400 partenaires fournisseurs.

    Que deviennent les livres que vous avez collectés ?

    Une fois les livres collectés, nous les trions et les mettons en vente sur notre site et sur les places de marché (Fnac.com, Rakuten/PriceMinister, etc.). Nous avons à ce jour 550 000 livres en vente.

    >Lire aussi : Litographs : des libraires indépendants créent un club lecture en ligne anti-Amazon

    Ce que nous ne vendons pas, nous le donnons à des écoles ou des associations. Ce que nous ne donnons pas, nous le recyclons. Ainsi, nous donnons autour de 30 000 livres et recyclons 300 tonnes de pilon par an.

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    Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".
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