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Une bibliothèque à l’Opéra de Nice : quand les révisions côtoient les répétitions

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    Désacraliser l'opéra à travers des sessions de révisions en musique est un dispositif de médiation et de démocratisation innovant (Opéra de Nice, Heather Williams Gruber, Wikipédia).
  • Deux fois par mois, l’Opéra de Nice accueille les étudiants de l’Université Côte d’Azur, transformant ses balcons en espace d’étude pendant les répétitions. Cette initiative gratuite, offre une immersion unique dans l’univers de l’opéra, un lieu habituellement peu fréquenté par ce public.  

    Deux fois par mois, l’Opéra de Nice ouvre ses portes aux étudiants de l’Université Côte d’Azur le temps d’une après-midi pour se transformer en bibliothèque pendant les répétitions des artistes. Initiée il y a quatre ans, cette initiative offre aux étudiants une immersion gratuite dans l’univers de l’opéra, leur permettant de découvrir un lieu culturel exceptionnel tout en changeant agréablement d’environnement de travail. 

    La dernière session, organisée sur inscription le 14 janvier 2024, a permis à une soixantaine d’étudiants, issus de diverses disciplines, d’assister depuis les balcons de l’opéra à une répétition de « La Flûte enchantée » de Mozart. La musique classique est ainsi appréciée pour ses bénéfices sur la concentration.

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    Démocratiser les lieux culturels

    « L’opéra peut avoir une image éloignée, voire élitiste et qui ne touche pas forcément le public étudiant. Nous avons souhaité nous détacher de ces codes, tout en sachant que la musique a un effet positif sur la santé mentale des étudiants », déclare le directeur de la Culture à l’Université Côte d’Azur, Julien Gaertner, au micro de France 3.

    Ce partenariat inédit permet au service culture de l'Université Côte d'Azur de coproduire avec l'Opéra des concerts ou showcases, une à deux fois par an. Récemment, le pianiste Sofiane Pamart et le rappeur Luidji s’y sont produits, avec des billets à prix réduit pour les étudiants.
     

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.

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