Salon HIT : dix ans d’innovations

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    En 2007, 70 exposants dédiés aux Informations technologiques (IT) étaient présents au Salon. En 2017, ils sont 280. (jfcherry via VisualHunt.com / CC BY-SA)
  • [PUBLI-INFO] Créé il y a tout juste dix ans, le Salon HIT (Health information technologies), intégré depuis à la Paris Healthcare Week, a accompagné l’essor des technologies de l’information et de la communication en santé. Des outils qui ne cessent d’évoluer au service des professionnels du secteur et des patients.

    Un bond significatif

    En 2007, 70 exposants dédiés aux Informations technologiques (IT) étaient présents au Salon. En 2017, ils sont 280. En dix ans, l’évolution du secteur a en effet été considérable ; cascade d’innovations en matière de télémédecine, de communication ville-hôpital, de plates-formes de services, d’outils décisionnels. Surtout, l’arrivée de nouveaux services, qui ont changé la nature de l’informatique, ont favorisé l’essor de l’aide aux soins et au diagnostic avec notamment la gestion à distance du traitement des AVC sous télécontrôle.

    Enjeux à venir

    Le développement de tous ces outils a lieu parallèlement au vieillissement de la population et à l’explosion des maladies chroniques. Dès lors, l’accès à l’information s’impose comme un enjeu déterminant de l’évolution du système de soins. Un patient-usager mieux informé sur sa pathologie devient en effet plus autonome et acteur de sa propre santé. D’ailleurs, le nombre d’applications santé et d’objets connectés a également été démultiplié.

    Aujourd’hui, l’enjeu est en particulier la finalisation du plan Hôpital numérique concernant la transformation des hôpitaux par les TIC.

    L’archivage et les possibilités offertes par les TIC

    Si encore très peu d’établissements hospitaliers sont passés au zéro papier et à l’archivage électronique complet, notamment pour des questions de complexité, la démarche est en route.

    Il existe, à ce jour, deux grands types de dématérialisation. Tout d’abord un volet administratif pour tout ce qui concerne la chaîne de facturation, la réduction des délais de paiement, de remboursement ou la recherche d’économie. Un grand nombre d’établissements se sont d’ailleurs engagés dans cette voie. L’autre volet a trait à l’archivage médical, c'est-à-dire au dossier du patient : résultats d’examens, radiographies, imagerie médicale, correspondances entre professionnels de santé etc. Dans ce domaine, les avancées des établissements sont un peu plus lentes. Pour les centres hospitaliers, le zéro papier est complexe pour des raisons de coût et de complexité des projets. Le frein culturel et générationnel à la dématérialisation peut également jouer.

    Néanmoins, il existe différents moyens pour l’assurer : le cloud, l’hébergement des données ou encore, le système d’archivage électronique.

    Les freins à ces nouveaux projets disparaissent les uns après les autres. Cette démarche doit cependant être pensée en termes d’efficacité, d’utilité et de performance économique en lien avec les nouveaux services à apporter en cohérence avec les projets médicaux.

    Retrouvez le programme complet et

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    Découvrez également Les Agoras et la liste des exposants en cliquant sur leur lien.

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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