Bibliothèque : Les solutions pour la faire grandir


Nouvelles missions, établissements toujours plus ouverts, accueil de différents publics, poussée du numérique, multiplication des services, des supports et des ressources, la bibliothèque est aujourd’hui un lieu hybride, vecteur de lien social et culturel.

Elle s’affirme également comme un enjeu politique, et en particulier dans les communes de petite taille et les zones rurales. Elle est d’ailleurs au cœur du projet de lutte contre les inégalités d’accès à la culture porté par le gouvernement depuis plusieurs années. Elle peut s’appuyer, pour cela, sur les nombreux équipements mis à leur disposition et auxquels les populations les plus défavorisées n’ont pas toujours accès : livres, CD, DVD, journaux et magazines bien sûr, mais aussi ordinateurs, imprimantes 3D, laboratoires de recherche, espaces de travail ou de réunion, rencontres avec des professionnels, etc. Ces équipements ne sont pas les seuls leviers à actionner pour assurer le dynamisme de la bibliothèque. 

En sa qualité de lieu culturel, elle peut aussi s’appuyer sur l’organisation d’événements de toutes sortes visant, là encore, à faciliter l’accès à la culture. Ces animations ont l’avantage de fidéliser les usagers, d’attirer de nouveaux publics, de promouvoir les œuvres dont dispose l’établissement et de donner une image dynamique de celui-ci.

Le digital est également un soutien important au développement de la bibliothèque. Et les usages à réinventer ne manquent pas. Ce nouveau parcours digital pose cependant des questions quant au rôle des professionnels présents sur place. Celui-ci est logiquement amené à évoluer. Ils deviendront de véritables assistants culturels et feront office de “guichet des savoirs”, avec une forte valeur ajoutée pour les usagers.

Ce sont les contours de cette bibliothèque de la décennie 2020/2030 et de ceux qui la font vivre que nous brossons dans ce Supplément.

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Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.