Quand les collectivités passent au logiciel libre

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    Auditorium du Congrès des maires (© Aurélien Faidy - Arnaud Février - Victoria Viennet)
  • A l'occasion du Congrès des Maires qui se tient à Paris, l'Adullact a remis ses labels "Territoire numérique libre" aux collectivités les plus engagées dans le mouvement du logiciel libre.

    En 2019, 32 collectivités ont proposé leur candidature aux labels "Territoire numérique libre" décernés par l'Adullact (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales). L'édition 2019 a été marquée par un nombre record de candidatures et le jury a récompensé aussi bien des municipalités (Abbeville, Angoulême, Grenoble...) que des agglomérations, des groupements d'intérêt public ou de syndicats d'énergie.

    Parmi les municipalités récompensées, Montreuil (Seine Saint-Denis) fait figure de précurseur avec le recours aux logiciels libres depuis pris de dix ans. De même, Grenoble (Isère) a équipé un millier de postes informatiques scolaires avec des logiciels libres. La ville d'Albi (Tarn), imagine l'étape d'après avec le développement d'objets connectés. "Si l'on veut renforcer l'adoption des logiciels libres dans les collectivités, l'implication politique est importante" explique un lauréat. 

    Une alternative aux licences propriétaires

    L'attribution des labels "Territoire numérique libre" repose sur une série de critères : stratégie de migration vers le logiciel libre, soutien des élus, mutualisation des moyens informatiques, ouverture des données publiques...

    Fondée en 2002, l'Adullact est une association de loi 1901 fondée par des élus et des agents territoriaux. Elle plaide pour une alternative aux licences propriétaires dans le domaine des logiciels métiers. 

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