La Bibliothèque nationale du Luxembourg propose un nouveau service : l’exploration de ses archives avec ChatGPT

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    La Bibliothèque nationale du Luxembourg et ChatGPT : un nouveau chatbot pour plonger dans les profondeurs de ses archives. (Wikipédia)
  • La Bibliothèque nationale du Luxembourg (BnL) se lance dans l’intelligence artificielle et vient de signer un partenariat avec ChatGPT. Le robot conversationnel développé par OpenAI permet aujourd’hui à ses usagers d’explorer ses archives numérisées.

    “Vous êtes curieux de savoir quels sujets les journaux luxembourgeois ont traité dans le passé ? Notre chatbot à intelligence artificielle vous permet d’explorer nos collections numérisées de manière conviviale et interactive”, annonce la Bibliothèque nationale du Luxembourg (BnL). 

    L’institution, qui vient de signer un partenariat avec la société OpenAI, propose désormais à ses usagers d’explorer les 8 millions d’articles et de journaux luxembourgeois qu’elle a indexés et numérisés à l’aide d’un robot conversationnel (chatbot), encore expérimental, basé sur la technologie de ChatGPT. 

    Capable de comprendre le français, l’allemand et l’anglais, le chatbot donne des réponses précises et argumentées sur ces documents historiques.

    La phase expérimentale

    Bien que cet outil marque un progrès technologique conséquent pour la BnL, il possède tout de même quelques limites pour le moment. A commencer par le périmètre des réponses que le chatbot peut fournir aux usagers. L’outil est encore incapable de proposer des résultats exhaustifs comme peut le faire un système de filtrage ou une recherche par mots-clés.

    De plus, la BnL se doit de respecter les règles d’utilisation de ChatGPT. L’usage du chatbot est réservé aux utilisateurs disposant d’un compte a-z.lu (moteur de recherche des bibliothèques luxembourgeoises) ou d’un compte Google.  

    Enfin, la BnL précise qu’en raison du coût du service du chatbot, “des limites d’utilisations” sont mises en place. De fait, les questions et réponses récoltées par les usagers peuvent être exploitées à condition d’informer les lecteurs que le contenu “a été généré par l’IA et qu’il possède des limites”. 
     

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