IBM : Work Marketplace, une nouvelle gestion du travail en entreprise

Un marché des ressources internes est en train de voir le jour. IBM

 

IBM développe un projet intitulé Work Marketplace, un marché des ressources internes reposant sur les réseaux sociaux d’entreprise. Le projet met à disposition les ressources internes disponibles pour réaliser quelques micro-tâches.

Un marché des ressources internes est en train de voir le jour. Son nom de code est le Work MarketPlace, Avec ce projet IBM tente de « résoudre les problèmes internes aux entreprises sans faire appel à des ressources externes » avance Bertrand Duperrin, directeur de Next Modernity, qui a pu assister à sa présentation. Le projet repose sur le postulat suivant : « les micro-tâches de l’entreprises n’ont pas besoin d’être externalisées », la création d’un site internet par exemple. Elles peuvent être réalisées par des « talents » de l’entreprise qui ne sont pas utilisés à 100%. 

Work Marketplace « est dans une logique de marché » poursuit Bertrand Duperrin, il facilite la rencontre entre l’offre et le besoin grâce aux « réseaux sociaux, aux analytics détecteurs de talents et demain avec les dispositifs de workflorce management ». Il s’agit d’une vision « intraprenariale » de l’entreprise. Work marketplace vient modifier le modèle interne de l’entreprise où le salarié à une tâche fixe, déterminée à l’avance. La fonction de RH se retrouve également bousculée. Sa réputation et les commentaires laissés par les anciens clients internes viennent juger la compétence de « l’intrapreneur ». 

Du crowdsourcing au cloudfounding 

Le projet peut également évoluer du crowdsourcing au cloudfounding : une meilleure répartition des budgets à l’intérieur de l’entreprise selon les besoins du moment est envisageable. « Le mécanisme fonctionne en interne mais peut également s’appliquer à des plateformes inter-entreprises voire avec des prestataires » affirme Bertrand Duperrin. 

Sur ces chances de voir le jour en France, Bertrand Duperrin reste prudent. Il évoque «  une limite culturelle française ». Sur son blog il conclue : « ces approches provoquent des crises cardiaques chez les RH et managers… alors même qu’ils prônent l’autonomie, l’intraprenariat et l’empowerment. Allez comprendre… ». 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.